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Médecine
/ 27-09-2023
Chirouze Valentin
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Étude rétrospective monocentrique portant sur 252 patients et comparant la consommation de morphiniques au cours des premières 24h post-opératoires entre des patients ayant bénéficié d’un bloc érecteur du rachis ou d’une infiltration chirurgicale en sus d’une analgésie multimodale versus analgésie multimodale seule après chirurgie rachidienne orthopédique par voie postérieure. Aucune différence significative n’a été mise en évidence sur le critère de jugement principal ni sur les critères de jugements secondaires tels que la consommation de morphine en salle de surveillance post-interventionnelle, la douleur post-opératoire, la durée d’hospitalisation, la survenue de rétention aiguë d’urine, le délai avant acquisition du transit, avant reprise de la marche, la survenue d’infection post-opératoire. Des études de puissance statistique plus importante seront nécessaires pour préciser la place de l’ALR dans la chirurgie du rachis.
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Médecine
/ 26-09-2023
Gautier Victor
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Cette étude épidémiologique transversale visait à caractériser la source d'information, les connaissances et les attentes des patientes concernant l'activité physique (AP) pendant la grossesse, en se concentrant sur une population de femmes accouchant à l’hôpital de Fougères, en milieu rural, en Ille-et-Vilaine (35), France. Les principaux résultats ont révélé que la majorité des 133 patientes incluses (65,1 %) recherchaient ou recevaient des informations sur l’AP pendant la grossesse. Ces informations provenaient principalement des professionnels de santé, notamment des sages-femmes, ainsi que des sites Internet et de leur entourage. La plupart des patientes avaient une compréhension adéquate des effets bénéfiques de l’AP pendant la grossesse, mais présentaient des lacunes concernant certaines recommandations spécifiques, telles que l’évitement des exercices en décubitus dorsal au troisième trimestre ou le volume hebdomadaire d’AP recommandé. Le fait de recevoir des informations issues de professionnels de santé était significativement associé à une pratique d’AP plus importante chez les patientes ne rapportant pas de contre-indication. Celle-ci restait cependant inférieure aux recommandations. Près de la moitié des patientes souhaitaient un guidage complémentaire pour leurs pratiques d'AP (prescription d’AP et/ou programme détaillé). Les résultats ont mis en évidence un écart important entre les connaissances et les pratiques des patientes concernant l’AP durant la grossesse. Afin de combler cette lacune, qui n’est pas limitée aux zones rurales, des stratégies de guidage personnalisées sont essentielles. Des approches prometteuses, telles que l’utilisation d’outils numériques ou la prescription d’activité physique, ont déjà été étudiées dans des recherches internationales. Des études futures visant à évaluer l’efficacité de ces outils dans le contexte de la pratique clinique en France seraient nécessaires.
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médecine générale
/ 26-09-2023
Pouliquen Camille
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Contexte : La promotion de l’activité physique est sportive est en plein essor depuis plusieurs années. De ce fait, les blessures, dont les lésions musculaires aigues intrinsèques sont un motif fréquent de consultation. Le médecin généraliste, acteur de soins de premiers recours joue un rôle important dans la prise en charge. Le but de l’étude est d’évaluer les pratiques des médecins généralistes du Morbihan dans la prise en charge des lésions musculaires aigues afin d’identifier les besoins et de proposer une fiche d’aide à la pratique. Méthodes : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive, observationnelle, transversale via un questionnaire informatisé envoyé aux médecins généralistes Morbihannais. La première partie s’intéressait aux données sociodémographiques. La deuxième partie se présentait sous forme de cas clinique. Les médecins travaillant en milieu hospitalier étaient exclus de l’étude. Résultats : 81 réponses ont été recueillies. 15 n’ont pas été analysées car incomplètes, il restait 66 questionnaires à étudier. Une analyse descriptive ainsi qu’une analyse bi-variée s’intéressant à l’influence du sexe, de l’âge, de la réalisation d’une formation médicale complémentaire et de la pratique d’activité physique et sportive, sur les réponses du cas clinique ont été réalisées. Conclusion : Le diagnostic clinique de lésion musculaire aigue était maitrisé par la majorité des médecins généralistes. L’évaluation de la sévérité via l’échographie mettait les généralistes en difficultés. L’imagerie était souvent demandée trop précocement. Ils rapportent un accès à l’imagerie compliqué dans des délais courts. Les principes de la prise en charge médicale étaient acquis mais la rééducation en kinésithérapie était initiée trop tardivement. Concernant le suivi, on retrouvait un manque de connaissance des critères cliniques permettant de valider la reprise sportive. En se basant sur la littérature, une fiche d’aide à la prise en charge a été réalisée.
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Médecine Générale
/ 26-09-2023
Picault Marie-Hélène
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Contexte : Depuis le 1er juillet 2021, la réglementation en matière de congé paternité, permet aux médecins généralistes notamment libéraux de bénéficier d'un congé de 25 jours calendaires. Comment les médecins ayant bénéficié de ce dispositif ont-ils vécu cette expérience au niveau professionnel ? Objectifs : Décrire et analyser l'organisation et le ressenti des médecins généralistes libéraux vis-à-vis du nouveau dispositif de congé paternité. Etudier les éventuels changements de pratiques professionnelles dans le contexte de paternité. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de dix hommes médecins généralistes libéraux installés en France. Une analyse thématique réflexive a été menée. Résultats : Les médecins ayant bénéficié de la durée allongée du congé paternité ont fait ce choix par conviction selon leurs valeurs familiales. Cet allongement a donné entière satisfaction à l'ensemble des médecins interrogés. Ils ont planifié leur congé en recherchant très en amont un remplaçant et en anticipant des économies dès le début de la grossesse de leur conjointe, au vu de l'indemnisation insuffisante. Afin de pouvoir s'occuper de leurs enfants, les médecins ont déployé des stratégies de régulation de leur temps de travail de façon individuelle et collective. Conclusion : Une revalorisation de l'indemnisation et une meilleure information des droits sociaux des médecins libéraux devraient être considérées au regard des limites identifiées du dispositif. La paternité entraîne une évolution dans les pratiques des médecins généralistes : une volonté d'aménager leur organisation professionnelle pour se rendre davantage disponible auprès de leur famille.
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Médecine générale
/ 26-09-2023
Renard Camille
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Contexte : L’endométriose est une pathologie gynécologique fréquente touchant environ 10% des femmes et souffrant d’un retard au diagnostic d’environ 7 ans, à l’origine de coûts humains et économiques importants. Le médecin généraliste est le premier acteur dans le parcours de soins de ces patientes. La stratégie nationale de lutte contre l’endométriose 2022-2025 vise à réduire le délai de diagnostic et améliorer l’accès aux soins pour toutes avec la création de filières territoriales dédiées par région. Objectif : Recueillir le ressenti et les attentes des médecins généralistes bretons vis-à-vis de la création de la filière EndoBreizh. Méthode : Étude quantitative auprès de 94 médecins généralistes bretons, avec envoi d'un questionnaire via le logiciel d’enquête statistique Google Forms. Résultats : 73.4% des médecins n’avaient pas connaissance de la création du réseau EndoBreizh. La quasi-totalité des médecins souhaitent adhérer au réseau (91.5%) et pensent qu’il pourra répondre à leurs attentes (94.7%). Une minorité de médecins (5.3%) souhaitent être praticiens de la filière EndoBreizh. Les principales attentes concernent l'annuaire des professionnels référents médicaux (98.9%) et paramédicaux (88.3%), les outils d'aide à la prise en charge en première ligne (91.5%), les thérapies non médicamenteuses à visée antalgique (73.4%), et l’amélioration du délai de prise en charge en cas d’échec du traitement de première intention (71.3%). Conclusion : les médecins généralistes bretons ont un vif intérêt pour le réseau EndoBreizh. Ils ont la volonté de collaborer avec tous les professionnels susceptibles d'améliorer la prise en charge des patientes; et pour certains, de mettre à profit leurs connaissances pour constituer un premiers recours de proximité dans la filière. Le recueil de leurs attentes permet de dégager des pistes pour le développement du réseau.
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Médecine Générale
/ 26-09-2023
Cadieu Théo
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Contexte. Les moins de 25 ans sont fréquemment touchés par les IVG et les IST. L’amélioration de leurs connaissances en contraception pourrait permettre d’en minimiser les risques. Peu d’études s'intéressent aux connaissances des jeunes hommes. Objectifs. Rechercher une différence de niveau de connaissance en contraception selon le genre. Identifier les profils à risque de bas niveau de connaissance. Méthode. Étude transversale, quantitative, observationnelle, multicentrique, descriptive et analytique. 727 lycéen.ne.s interrogé.e.s, de 14 à 20 ans, dans 6 lycées bretons. Données recueillies par questionnaire individuel. Niveau de connaissance en contraception quantifié par un score. Descriptions statistiques et analyses bivariées (risque ɑ = 5%). Résultats. 695 questionnaires analysés. Le groupe femme a une moyenne (8,5) au score de niveau de connaissance significativement plus élevée (p < 0,001) que celle du groupe homme (7,4), et que celle du groupe non binaire (7,0 ; p < 0,01). D’autres variables que le genre féminin influencent positivement la moyenne du score : lycée privé (p < 0,001), filière générale (p < 0,001), niveau Première (p < 0,01), BAC +2 envisagé (p < 0,04), lycéen.ne.s estimant ne pas manquer d'information (p < 0,03), discussions contraception dans la famille (p < 0,01), diversités des sources d’information (p < 0,05), consultation contraception avec un professionnel de santé (p < 0,001), idée claire des consultations CSS et PF (p < 0,001), absence de grossesse avant 20 ans dans la fratrie (p < 0,01). Conclusion. Chez les lycéen.ne.s de 14 à 20 ans, les femmes ont un niveau de connaissance en contraception supérieur à celui des hommes. Ce résultat incite à la mise en place d’actions destinées aux jeunes hommes. Les autres variables identifiées faciliteront le dépistage des jeunes à risque de bas niveau de connaissance. Elles permettront de prioriser les classes à couvrir par les interventions scolaires.
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Médecine générale
/ 26-09-2023
Juré Romane
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L'acidocétose diabétique (ACD) au diagnostic du diabète de type 1 (DT1) est une cause de morbidité élevée qui peut être évitable si le diagnostic est précoce. Sur le plan épidémiologique, sa prévalence est contrastée. Le but de cette étude est de caractériser la prévalence de l'acidocétose lors du diagnostic de DT1 au CH St-Brieuc, chef-lieu du département des Côtes d'Armor et le parcours de soins primaires de ces enfants. Méthode - Cette étude monocentrique observationnelle quantitative rétrospective, inclus tous les enfants avec un diagnostic de DT1 pris en charge au Centre Hospitalier de St Brieuc, entre le 1er janvier2013 et le 31 décembre 2021, soit 150 enfants de moins de 18 ans. Les paramètres anamnestiques avec le parcours de soins, ainsi que les paramètres cliniques et biologiques ont été étudiés. Résultats - Sur les 150 enfants, 83 présentaient les critères de l'ACD au diagnostic, soit une prévalence de 55 ,3 %. L'âge moyen au diagnostic est de 9,5 ans (± 4, 1 ). Sur les 150 enfants, 11 0 ont consultés leur médecin généraliste avant le diagnostic, soit 73,3 %. 52 des enfants ayant consulté un médecin généraliste (=47,3%), ont eu une biologie sanguine à réaliser en ville. Seulement 45 enfants sur les 110 qui ont consultés leur médecin généraliste ont eu soit une glycémie capillaire ou une bandelette urinaire à la recherche de glycosurie. Conclusion - La prévalence de l'ACD au diagnostic de DT1 dans notre étude est élevée. Une meilleure connaissance du DT1 par les professionnels et la population générale reste un enjeu majeur dans la prévention de l'ACD
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Médecine
/ 25-09-2023
Ray Apolline
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Introduction : Les contentions sont une mesure de contrainte qui vient du milieu psychiatrique, transposée aux urgences notamment pour la prise en charge des patients agités. Cependant, malgré les risques qu’elle comprend, cette procédure reste peu étudiée en dehors de son milieu d’origine. Il s’agit dans ce travail d’étudier le profil des patients sous contentions aux urgences, et d’analyser les mesures associées à cette pratique. Méthode: Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, dans un service d’accueil des urgences adultes (SAU) en Bretagne accueillant 69000 passages/an, du 01/01/2022 au 31/12/2022. Tous les patients majeurs étaient inclus s’ils étaient mis sous contentions durant leur passage aux urgences. Les données ont été obtenues à partir du dossier médical informatique, et ont été analysées de manière descriptive. Résultats : Sur 57080 passages au SAU, 977 patients ont été mis sous contentions (1,7%). L’âge médian était de 43 ans [30;64], 60,9% sont des hommes. Ils consultaient pour troubles mentaux dans 51,9% des cas, et 43,6% d’entre eux avaient consommé de l’alcool ou d’autres toxiques. A la suite de la prise en charge, 43,6% étaient sortant des urgences, et 21,9% étaient hospitalisé en psychiatrie, sous un mode de contrainte dans 84,5% des cas. 3 sous-groupes étaient distingués : un groupe d’hommes sous toxiques sortant au domicile ensuite, un groupe de patients jeunes consultant pour troubles mentaux, qui seront hospitalisés en psychiatrie, et enfin un groupe de patients âgés qui seront hospitalisés en service somatique. Seuls 68,7% des patients bénéficiaient d’une sédation associée, et 14,3% de la prescription d’une surveillance adaptée. Conclusion : Notre étude décrit les principales caractéristiques des patients sous contentions dans un SAU, avec l’identification de 3 principaux sous-groupes. Elle montre également une association insuffisance à une sédation chimique, et un manque de surveillance adaptée, qui pourraient être améliorés par formation des personnels soignants et mise en place de protocoles locaux.
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Médecine générale
/ 21-09-2023
Poncet Mathilde
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Introduction : Au cours des dernières années, les écrans ont pris une place prépondérante dans nos vies, jusqu’à devenir quasiment indispensables. Néanmoins, en cas de pratique excessive, ils peuvent entraîner des désordres sur le plan physique, psychologique et social. De nombreux programmes sont déjà en place pour limiter l’exposition chez les enfants, mais il n’y a que peu de ressources concernant les adultes. Cette étude s’est donc intéressée à l’élaboration d’une intervention centrée sur l’exposition aux écrans chez des adultes en soins primaires et à en évaluer la pertinence et l’impact sur les participants. Méthodes : Il s’agit d’une étude mixte, qualitative, observationnelle participante et quantitative. La première partie était une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés menés auprès de 13 patients entre Juin 2022 et Décembre 2022. La seconde partie a été la participation à l’élaboration d’une intervention centrée sur les écrans au sein d’une MSP du Morbihan, inspirée d’un programme d’ETP. La dernière partie a été l’évaluation de l’intervention via un questionnaire détaillé. Une analyse descriptive simple des résultats a été réalisée. Résultats : Pour les patients interrogés, il n’y a pas d’autre choix que de vivre dans un monde d’écrans, avec le smartphone comme outil indispensable. Cette omniprésence a néanmoins un retentissement physique et psychique important selon eux, pouvant même entraîner des troubles addictifs. Cela entraîne alors une volonté de changement et une adhésion au projet proposé dans cette étude. Concernant l’intervention qui a eu lieu concernant l’exposition aux écrans, les résultats semblent mitigés. Si une franche satisfaction est constatée, les habitudes de vie semblent en revanche peu modifiées. Il existe néanmoins une demande de nouvelles interventions en soins primaires concernant l’exposition aux écrans. Conclusion : Une intervention centrée sur l’exposition aux écrans chez les adultes semble réalisable en soins primaires. Le modèle de l’ETP semble pertinent, mais un programme complet validé sur le sujet serait à évaluer. En dehors de tout programme, le médecin généraliste garde un rôle important de dépistage, de conseils et d’orientation en ce qui concerne l’usage problématique des écrans.
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Médecine
/ 15-09-2023
Ragey Evan
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Contexte - La stigmatisation désigne un ensemble de préjugés et de stéréotypes associés à des caractéristiques d’une personne, source d’une discrimination parfois inconsciente. Cette stigmatisation peut être source d’inégalité d’accès et de qualité des soins pour les patients handicapés, que ce soit physiquement ou mentalement. Le fauteuil roulant est un symbole assez commun de handicap physique, et est assez commun chez la personne âgée souffrant de trouble dépressif, dont l’évaluation peut être influencée par la présentation physique du patient, comme dans l'étude du « syndrome du pyjama bleu ». Méthodologie de l’étude – WHEELDEP est une étude bicentrique, contrôlée randomisée comparant l’évaluation clinique globale des psychiatres évaluant la sévérité du syndrome dépressif de personne âgée se présentant en fauteuil roulant ou sur une chaise classique, via la cotation de la iCGI après visualisation d’un entretien semi structuré filmé. Nous avons inclus 100 sujets, d’un âge ≥65 ans, hospitalisés ou en ambulatoire, capable de marcher seul, avec un score de dépression ≥5 à la PHQ-9 et un score ≥18 au MMSE, sans diagnostique de schizophrénie ou de trouble neurologique. Le critère de jugement principal est la différence des moyennes de score d’iCGI. Résultats – Les résultats étant revenus non significatifs avec un p-value >0.05, nous n’avons pas pu conclure à l’existence d’un biais de jugement de la
part des psychiatres évaluant la dépression de personnes âgées en fauteuil roulant . Discussion – Plusieurs différences avec l’étude ayant servi de modèle pour la réalisation de WHEELDEP pourrait expliquer ces résultats négatifs. Il est aussi possible d’envisager la préexistence d’une stigmatisation des personnes âgées plus importante que celles concernant les personnes en fauteuil roulant, masquant l’impact de cette stigmatisation sur l’évaluation. Conclusion – Cette étude n’a pas permis de démontrer l’existence d’un biais de stigmatisation des personnes âgées en fauteuil roulant de la part des psychiatres. Cependant plusieurs modifications du protocole restent envisageables pour expliquer ces résultats et démontrer l’existence de ce biais.
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