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Sciences économiques
/ 29-11-2024
Gurmu Hailemariam Leggesse
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La faible contribution des entreprises manufacturières au PIB du pays est un problème majeur pour les décideurs politiques en Éthiopie. L’objectif de cette recherche menée sur des grandes et moyennes entreprises manufacturières éthiopiennes est d’identifier les déterminants de la productivité totale des facteurs, de la croissance des entreprises et de la performance financière à l’aide de différents estimateurs. Nous utilisons un ensemble de données de panel non-cylindré au niveau de l’entreprise qui couvre 3067 entreprises pendant 12 ans (de 2009 à 2020), ce qui représente un total de 29 959 observations. Les données sont issues de l’enquête annuelle de l’organisme central de statistique sur les grands et moyens établissements manufacturiers. À l’aide de cet ensemble de données, nous effectuons une analyse détaillée afin d’étudier l’effet de divers facteurs sur la productivité, la croissance et le rendement financier de l’entreprise au fil du temps. En utilisant des techniques économétriques avancées et des méthodes statistiques robustes, nous visons à fournir des informations pertinentes et utiles sur la dynamique du secteur manufacturier et à mettre en lumière les facteurs qui influencent l’économie au niveau de l’entreprise. Les principaux moteurs de la productivité et les stratégies visant à limiter ses chocs sont décrits en détail dans l’étude empirique et le cadre conceptuel. L’âge de l’entreprise, le capital humain, l’intensité du capital, les exportations et les impôts sont les principaux facteurs influençant la productivité dans les entreprises manufacturières éthiopiennes. D’autre part, après une discussion approfondie des idées sous-jacentes au test de validité de la loi de Gibrat, les variables influençant la croissance des entreprises sont identifiées. La taille de l’entreprise, l’intensité du capital, le capital humain, les exportations, la productivité du travail et l’emplacement de l’entreprise sont les principaux facteurs qui influent sur la croissance des entreprises manufacturières. Enfin, l’étude examine les facteurs qui influencent de façon significative la performance financière des entreprises manufacturières : la taille de l’entreprise, le ratio d’efficacité, la croissance des ventes et le ratio de levier. En analysant ces divers facteurs, les chercheurs peuvent acquérir une compréhension complète de l’analyse de la dynamique du secteur manufacturier et élaborer des stratégies pour améliorer la productivité, la croissance et le rendement financier. Cette étude empirique constitue une ressource utile pour identifier les contraintes et donner des orientations pour améliorer l’efficacité globale et la durabilité de l’industrie manufacturière en Éthiopie.
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Doctorat de l'université de Rennes 1 spécialité sciences économiques
/ 29-11-2024
Seid Zerihun Kelil
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Le principal objectif de cette thèse est d’examiner au niveau de la firme les déterminants de la productivité totale des facteurs pour 14 les entreprises moyennes et grandes du secteur manufacturier en Ethiopie. A cette fin, je mène dans un premier temps (chapitre 2) une analyse approfondie des différents facteurs qui affectent la productivité totale des facteurs au niveau firme. En utilisant un panel long (25 ans) de données d’enquête annuelle collectées par le Central Statistical Service éthiopien auprès des entreprises grandes et moyennes du secteur manufacturier et en appliquant le modèle classique développé par Olley et Pakes, puis étendu par Levinsohn et Petrin, j’estime une fonction de production Cobb-Douglas afin de pouvoir prédire la productivité totale des facteurs des firmes. Je réalise ensuite différentes estimations (modèle à effet fixe, modèle à effet aléatoire, Sys-GMM) pour identifier les différents déterminants de la productivité totale des facteurs. Les résultats montrent que l’ouverture au marché international, le niveau de qualification de la main d’oeuvre, la propriété privée et les incitations données aux employés ont un impact positif significatif sur la productivité totale des facteurs. En revanche, les prêts bancaires ont un effet significativement négatif sur la productivité total des facteurs. Ceci suggère que des politiques encourageant l’ouverture internationale et la propriété privée des entreprises (privatisations, notamment) amélioreraient la productivité. D’un autre côté, il est crucial de créer un environnement propice à l’accès aux prêts bancaires permettant aux entreprises manufacturières de bénéficier du prêt. Par la suite (chapitre 3), j’utilise une version modifiée du modèle d’Olley et Pakes incluant l’export dans l’estimation de la fonction de production et donc dans la prédiction de la productivité totale des facteurs pour étudier de manière plus approfondie le lien entre productivité et export dans les firmes éthiopiennes. Cette analyse mobilise des méthodes économétriques appropriées (matching et difference-in-difference) pour contrôler pour l’auto-sélection et isoler l’effet d’apprentissage par les exportations (learning-by-exporting). Je mets ainsi en évidence à la fois de l’auto-sélection et de l’apprentissage par les exportations dans le cas des entreprises manufacturières éthiopiennes. L’effet d’apprentissage par les exportations persiste dans le temps et débute avant même que la firme commence à exporter, ce qui reflète probablement les efforts de la firme pour satisfaire les attentes de ses nouveaux clients étrangers afin (et avant) de pouvoir leur vendre ses produits. Enfin, dans le chapitre 4, je poursuis en mobilisant la méthodologie des modèles à mélanges finis (finite mixture modiii els) l’analyse de l’hétérogénéité des firmes en matière de productivité totale des facteurs en décomposant celle-ci en un premier composant lié au choix de technologie de la firme et un second composant lié à l’habileté avec laquelle la firme utilise la technologie qu’elle a choisie. Les résultats montrent que ces deux composants sont l’un et l’autre importants pour comprendre la variation de la productivité entre les firmes. Je montre que si toutes les firmes sélectionnaient la meilleure technologie et l’utilisaient au mieux, leur production augmenterait en moyenne de 178 pour cent. L’analyse conduit à identifier un nombre de technologies allant de une à trois selon les secteurs, la plupart des secteurs comportant plusieurs technologies.
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Sciences économiques
/ 19-11-2024
Wang Zexuan
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Le but de cette thèse est d'étudier les conséquences comportementales d'une attention limitée dans les processus de prise de décision. J'examine les effets de l'attention limitée sur les choix de transport et explore en outre son impact sur la prise de décision dans les contextes individuels, sociaux et les scénarios dépourvus d'incitations monétaires. Composée de cinq chapitres, cette thèse contribue à la littérature sur la recherche en transport, la prise de décision dans le risque et l'incertitude.
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Sciences de Gestion et du Management
/ 06-11-2024
Le Bot Corentin
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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) constitue une source d’opportunités (ex. image, légitimité), mais aussi de défis pour les réseaux de points de vente, en particulier pour impliquer l’ensemble de leurs établissements (y compris des magasins indépendants opérés en franchise) autour d’une stratégie commune. Malgré l’attention portée à la RSE dans les réseaux, les enjeux liés à sa mise en oeuvre ont été peu explorés. Notre recherche répond à ce manque en examinant un engagement spécifique au volet social de la RSE : l’emploi des personnes en situation de handicap. Nous nous appuyons ainsi sur le concept d’alignement stratégique et la théorie des pratiques pour examiner la façon dont les réseaux mettent en oeuvre une politique handicap visant à institutionnaliser des pratiques vertueuses vis-à-vis des travailleurs de ce public. Dans cette perspective, nous nous basons sur une étude de cas multiples portant sur 13 réseaux de la grande distribution alimentaire en France. Les 37 entretiens menés avec des personnes de ces réseaux font ressortir les mécanismes d’alignement mobilisés pour déployer la politique handicap. Nos résultats mettent cependant en exergue des difficultés liées aux caractéristiques des réseaux, les conduisant à accorder une liberté à leurs établissements pour concilier les logiques nationales et locales. En outre, notre recherche conceptualise un ensemble de barrières qui surviennent au long du cycle d’emploi ainsi que les pratiques permettant de les lever. Notre recherche contribue ainsi à la littérature sur la RSE dans les réseaux et sur l’emploi des personnes en situation de handicap dans le retail. Elle fournit également des implications à plusieurs catégories de parties prenantes.
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Doctorat de l'université de Rennes 1 spécialité sciences économiques
/ 08-10-2024
Irigoyen Ibarra Sebastian
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L'efficacité des politiques publiques environnementales nécessite non seulement le développement d'instruments efficaces mais dépend également de l'acceptabilité de ces politiques par le public ciblé. Cependant, l'acceptabilité peut entraîner des paradoxes et des dilemmes sociaux. Malgré une prise de conscience mondiale croissante des problématiques liées au changement climatique, cette conscience ne se traduit pas nécessairement par un soutien aux politiques environnementales. La littérature économique a constaté que, bien qu'il existe un large consensus sur les avantages des politiques environnementales, les initiatives spécifiques rencontrent souvent de la résistance ou reçoivent un soutien minimal lors de leur mise en œuvre. Cette thèse vise à s'interroger sur les déterminants de l'acceptabilité des politiques environnementales. Elle est structurée en trois chapitres axés sur des méthodes empiriques pour analyser les principaux facteurs susceptibles d'influencer l'acceptabilité des politiques environnementales. Le premier chapitre présente une analyse empirique qui examine les déterminants des préoccupations environnementales, en revisitant le modèle de la hiérarchie des besoins de Maslow. Le deuxième chapitre propose deux explications pour le soutien aux problèmes environnementaux, basées sur les contraintes budgétaires des ménages et les effets indirects de la méfiance et de l'ignorance. Le dernier chapitre étudie en détail comment les orientations politiques individuelles et les différents régimes politiques des pays (qu'ils soient libéraux ou interventionnistes) influencent les préoccupations environnementales.
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Doctorat de l'université de Rennes 1 spécialité histoire
/ 24-06-2024
Ahounou Mangoua Scheid Maurel
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La recherche que nous effectuons consiste en un travail d’Histoire contemporaine, au croisement des champs économiques, politiques et des relations internationales, construit autour de la principale ressource économique de la Côte-d’Ivoire le cacao. L’étude prend comme cadre chronologique les six dernières années de la présidence Félix Houphouët-Boigny (1987-1993) qui fut l’acteur majeur, au sens propre du mot, de la filière cacao ivoirienne. La crise du cacao ou « guerre du cacao » est l’une des phases de la crise économique que connaît ce pays depuis le début des années 1980. Cette phase qui commence en mai 1987 et qui se termine en janvier 1989, fait ressortir tous les points faibles de l’exécutif ivoirien trente ans après l’Indépendance. Les angles morts du régime de parti unique du Président, le Parti démocratique de Côte-d’Ivoire du Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), deviennent progressivement évidents au fil des mesures d’austérité exigées par les bailleurs de fonds. Ces mesures économiques finissent par affaiblir le pouvoir exécutif et induisent de facto une ouverture au multipartisme (1990). Jusqu’à la mort en 1993 du président ivoirien FHB, les solutions apportées à la crise économique, qui devient sociale et politique, n’avaient réussi qu’à mettre une foule d’étudiants et de fonctionnaires citadins dans la rue. Une crise qui, à bien des égards, préfigure la guerre civile qui suit peu après.
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Doctorat de l'université de Rennes 1 spécialité sciences économiques
/ 04-06-2024
Lebourges Marc
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Le travail en équipe occupe une place prépondérante dans de nombreuses entreprises. Il peut accroître la productivité, stimuler l’entraide et le transfert de compétences et offrir davantage de flexibilité face aux aléas de production ou de demande. Toutefois, le travail en équipe pose des problèmes de coordination et de passager clandestin. Cette thèse étudie dans quelle mesure l’introduction de mécanismes centralisés (tournois entre équipes ou introduction d’un objectif d’équipe) ou décentralisés (pression des pairs) améliore l’efficacité et l’efficience du travail en équipe. Il s’agit également d’étudier si l’introduction d’un leader peut faciliter la coordination au sein de l’équipe. Nous mobilisons pour cela l’approche expérimentale. L’introduction de mécanismes centralisés avec enjeux monétaires conduit à des niveaux d'effort et de profits significativement plus élevés qu’en l’absence de mécanisme incitatif. Toutefois les gains pour les travailleurs sont plus inégaux et peuvent être plus faibles qu’en l’absence de ces mécanismes. Avec des enjeux symboliques, les mécanismes centralisés restent efficaces mais cette efficacité est moindre que lorsque les enjeux sont monétaires. Les mécanismes décentralisés de pression des pairs ont également un effet positif sur l’effort mais plus faible que celui des mécanismes centralisés. La pression des pairs n’augmente ni le profit de l’entreprise ni les gains des travailleurs, en raison des coûts sociaux des sanctions. L’introduction d’un leader d’équipe a un effet positif et durable sur la coopération au sein de l’équipe s’il peut à la fois donner l’exemple et sanctionner les passagers clandestins. A l’inverse l’introduction d’un leader a un effet contre-productif s’il peut seulement sanctionner ou donner l’exemple. Enfin l’efficacité du leadership s’accroît si le leader est élu par ses pairs plutôt que choisi au hasard.
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Sciences de gestion
/ 19-12-2023
Auffret Marianne
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Face aux attentes omnicanal des consommateurs, les expériences phygitales en magasin sont aujourd’hui variées. Nombreux sont les distributeurs qui digitalisent leurs magasins avec pour objectif de proposer un cadre d’expérience différenciant, source de valeur de shopping améliorée. Mais qu’en est-il réellement ? Nous cherchons donc à comprendre la valeur de shopping perçue par les consommateurs lors d’une expérience en magasin phygital, lorsque les outils digitaux sont fournis par le distributeur. Plus précisément, nous nous interrogeons sur la nature de la valeur de shopping perçue par un consommateur lors d’une expérience de shopping en magasin phygital et sur les conséquences comportementales et attitudinales de celle-ci. À partir d’une revue systématique de la littérature, nous proposons une clarification théorique de la valeur de shopping. Un état de l’art de la digitalisation en distribution permet d’appréhender le magasin phygital comme nouveau cadre pour une expérience phygitale. Nous mettons en œuvre une méthode mixte séquentielle qualitative - quantitative. Nous explorons d’abord notre sujet auprès de 13 professionnels et de 25 consommateurs, puis proposons un modèle articulant quatre valeurs de shopping et cinq conséquences. Ce modèle est ensuite testé auprès de 620 répondants, répartis en trois échantillons portant sur des expériences différentes. Nos résultats défendent une approche de la valeur de shopping incluant, au-delà des valeurs classiques utilitaire et hédonique, une valeur de shopping sociale et une valeur de shopping éthique. Nos résultats témoignent ensuite d’effets différenciés de ces valeurs.
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Finance
/ 11-12-2023
Muhammad Fazal
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Cette thèse examine les thèmes interdépendants du lissage des revenus, de la performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), de la valeur et de l’incertitude politique dans le secteur bancaire. Au travers de trois chapitres, nous analysons les données des banques commerciales cotées en bourses dans les pays de l’OCDE.
Nos résultats révèlent que les banques ont tendance à utiliser des provisions discrétionnaires pour pertes sur prêts (DLLP) pour le lissage des revenus, mais que les banques ayant une meilleure performance ESG sont moins susceptibles de s’engager dans cette pratique. En outre, notre analyse montre que la performance ESG modère positivement la relation entre le lissage des revenus et de la valeur des banques. Nous constatons également que l’incertitude politique et le lissage des revenus sont positivement corrélés, mais que cette association est modérée par la performance ESG. Les banques plus performantes en matière d’ESG ont tendance à limiter le lissage des revenus en cas d’incertitude politique, ce qui favorise la transparence et la prise de décision durable au sein du secteur bancaire.
Dans l’ensemble, cette thèse offre des perspectives cruciales pour les investisseurs, les régulateurs, les décideurs politiques et les banques qui naviguent dans le paysage complexe des pratiques bancaires éthiques et durables à l‘époque actuelle.
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Sciences de gestion
/ 04-12-2023
Nguyen Hoang Hiep
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Cette thèse a un double objectif : améliorer la précision de la prédiction de faillite et découvrir de nouveaux prédicteurs de défaillance. Pour atteindre ces objectifs, nous utilisons des techniques avancées d'apprentissage automatique et d'apprentissage automatique explicables. Tout d'abord, nous menons une analyse financière approfondie des entreprises françaises en faillite, expliquant le fonctionnement interne des modèles populaires d'apprentissage automatique en ensemble. Cette analyse s'aligne non seulement sur la littérature existante, mais renforce également la crédibilité de l'apprentissage automatique dans la prévision des défaillances en confirmant l'importance des ratios financiers dans la prédiction de la faillite. Deuxièmement, nous explorons le potentiel de facteurs environnementaux en tant que prédicteurs pour les entreprises françaises non cotées. Nos résultats montrent que l'inclusion de données sur l'intensité des émissions dans l'air, l'eau et le sol améliore significativement la précision de la prédiction de la détresse financière et de la faillite. Enfin, nous relevons le défi de la prédiction de la faillite en période de conditions macroéconomiques changeantes. Notre enquête se penche sur l'impact de l'incertitude macroéconomique sur les modèles de prédiction de la faillite. En incorporant divers indices d'incertitude, nous mettons en évidence les avantages d'une telle approche. En résumé, cette thèse élève à la fois la précision et l'interprétabilité des modèles de prédiction de la faillite. De plus, elle élargit la gamme de prédicteurs, offrant des informations précieuses aux décideurs qui naviguent dans le paysage financier en constante évolution.
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