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Doctorat de l'université de Rennes 1 spécialité science politique
/ 25-11-2024
Police Antoine
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Cette thèse s’intéresse à l’action publique servant au développement, à l’intervention et au gouvernement des filières économiques rattachées à « l’économie bleue ». Ce domaine renvoie à l’exploitation des ressources naturelles dans un milieu marin dont la fragilité est de plus en plus reconnue. La thèse s’appuie sur une comparaison de filières émergentes issues du domaine de l’aquaculture marine dans trois régions maritimes situées dans deux pays : en Bretagne (France), au Québec Maritime et au Nouveau-Brunswick (Canada). L’enquête qualitative réalisée de 2019 à 2024 repose sur un matériau constitué d’entretiens semi-directifs et d’observations ainsi que sur le recueil de documents de politiques publiques et d’archives. Mobilisant les cadres d’analyse de la sociologie politique de l’économie, de l’action publique et des territoires, cette thèse interroge les dynamiques de construction des filières et en particulier ses composantes scientifiques et territoriales. La démonstration se déroule en deux parties. Premièrement, en proposant puis en mobilisant le concept de « régime territorialisé de filière », la thèse montre que l’institutionnalisation d’un soutien public aux filières aquacoles dépend de la capacité des promoteurs à inscrire leur projet économique dans un territoire régional et dans ses particularités écologiques, productives et politiques. Deuxièmement, l’analyse montre que les acteurs de l’économie bleue sont en concurrence pour affirmer un leadership dans les filières. Leur capacité à s’approprier les injonctions à l’innovation et à l’écologisation ainsi que leur faculté d’adaptation aux reconfigurations de la gouvernance multiniveau conditionnent leur accès aux ressources publiques.
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Doctorat de l'université de Rennes 1 spécialité sciences économiques
/ 08-10-2024
Irigoyen Ibarra Sebastian
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L'efficacité des politiques publiques environnementales nécessite non seulement le développement d'instruments efficaces mais dépend également de l'acceptabilité de ces politiques par le public ciblé. Cependant, l'acceptabilité peut entraîner des paradoxes et des dilemmes sociaux. Malgré une prise de conscience mondiale croissante des problématiques liées au changement climatique, cette conscience ne se traduit pas nécessairement par un soutien aux politiques environnementales. La littérature économique a constaté que, bien qu'il existe un large consensus sur les avantages des politiques environnementales, les initiatives spécifiques rencontrent souvent de la résistance ou reçoivent un soutien minimal lors de leur mise en œuvre. Cette thèse vise à s'interroger sur les déterminants de l'acceptabilité des politiques environnementales. Elle est structurée en trois chapitres axés sur des méthodes empiriques pour analyser les principaux facteurs susceptibles d'influencer l'acceptabilité des politiques environnementales. Le premier chapitre présente une analyse empirique qui examine les déterminants des préoccupations environnementales, en revisitant le modèle de la hiérarchie des besoins de Maslow. Le deuxième chapitre propose deux explications pour le soutien aux problèmes environnementaux, basées sur les contraintes budgétaires des ménages et les effets indirects de la méfiance et de l'ignorance. Le dernier chapitre étudie en détail comment les orientations politiques individuelles et les différents régimes politiques des pays (qu'ils soient libéraux ou interventionnistes) influencent les préoccupations environnementales.
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Science politique
/ 05-06-2024
Mével Adrien
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L’essor des polices municipales en France est particulièrement visible dans les grandes villes, où ces services prennent maintenant une place importante en matière de sécurité publique. Cette croissance pose deux questions centrales : la municipalisation de la production de l’ordre génère-t-elle une différenciation entre territoires urbains, ou s’accompagne-t-elle d’une standardisation de ces services de police ré-émergents ? Et les polices municipales reproduisent-elles le modèle de la police nationale, ou incarnent-t-elles une voie spécifique ? Pour répondre à ces questions, la thèse mobilise un cadre d’analyse au croisement des sociologies de l’action publique, de la police, et des groupes professionnels. Le matériau empirique est issu d’une enquête menée dans trois grandes villes françaises entre 2018 et 2023. La thèse démontre deux grands résultats. Premièrement, l’analyse comparative permet d’invalider l’idée d’une standardisation des polices municipales : si celles-ci suivent bien des trajectoires communes, les temporalités et les modalités de leur développement sont différentes, ce qui limite la convergence, et peut même réintroduire des formes de divergence entre les services étudiés. Deuxièmement, l’isomorphisme des polices municipales vers la police nationale est limité : bien que les agents municipaux se revendiquent de plus en plus comme policiers, des modes contrastés d’investissement du métier cohabitent ; de plus, les jeux de distinction entre policiers déplacent les lignes de démarcation plutôt qu’ils ne les effacent. La thèse conclut en proposant une typologie des polices municipales de grandes villes pour de futures recherches.
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Droit et Science politique
/ 11-10-2023
Schrijen Damien
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Cette thèse s’intéresse aux effets des mobilisations environnementales localisées, et plus particulièrement à l’impact des résistances rencontrées par les projets d’extraction de ressources minérales en France métropolitaine. Elle questionne plus généralement l’impact des mouvements sociaux sur les mécanismes qui président au changement social. Ce travail se base sur trois cas d’étude : la concession de sable coquillier de Pointe d’Armor (Côtes d’Armor), et les Permis exclusifs de recherche de mines (PERm) de Loc-Envel (Côtes d’Armor) et La Fabrié (Tarn). Les enquêtes ethnographiques menées montrent que de larges coalitions d’opposants, combinant répertoires tactiques variés et alliés institutionnels, parviennent à empêcher l’aboutissement des projets contestés. Ces mobilisations ont, de fait, entravé le développement de filières minérales et métalliques, sans pour autant parvenir à amorcer une transformation de structures sociales fortement consommatrices en matières premières. Mais ces mobilisations ont aussi d’autres impacts : elles redéfinissent les rapports que les populations entretiennent aux territoires défendus, contribuent à produire et à diffuser des connaissances, suscitent l’attention des médias et renouvellent l’intérêt de leurs acteurs pour le fait politique.
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Science politique
/ 26-09-2023
Michelis Léa
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La thèse examine l’ennemi et ses représentations dans l’armée de Terre française depuis 1945 à partir de l’étude de quatre conflits qui donnent lieu à des opérations militaires françaises : la guerre d’Indochine, la guerre d’Algérie, le conflit en Afghanistan et celui au Sahel. S’inscrivant dans une perspective constructiviste proche de l’analyse cognitiviste, elle a pour but d’interroger la façon dont l’ennemi est conceptualisé, construit et rendu opérationnel par les officiers français. À partir d’une enquête qualitative reposant sur des observations et des entretiens semi-directifs et d’une enquête archivistique au Service historique de la Défense, la thèse analyse le système de représentations de l’ennemi en ce qu’il est produit par ceux qui l’ont combattu. Elle procède à une analyse à différents niveaux : de l’individu à l’état-major. Ainsi, la thèse éclaire en premier lieu ce que l’ennemi signifie pour les officiers en ce qu’il fait naître des affects, partagés, transmis dans la durée, donnant lieu à une mémoire de l’inimitié la plus hostile. Ensuite, elle interroge les représentations de l’ennemi construites par le renseignement militaire en tant qu’acteur premier d’une construction qui sert ensuite la décision au sein d’un état-major. La thèse s’intéresse aux notions de cadre et de cadrage au travers desquels l’ennemi est conçu et questionne, dans la dernière partie, la façon dont il devient un facteur de décision, tant que l’information à son sujet est diffusée au sein d’un état-major.
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Science politique
/ 30-11-2022
Sénégas Léa
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Cette thèse s’intéresse au processus de renforcement de la capacité d’action des autorités régionales par une marge sectorielle : l’agriculture biologique. Elle s’appuie sur une enquête qualitative comparative menée dans deux Régions françaises, l’Auvergne et la Bretagne, et deux Länder allemands, la Hesse et la Basse-Saxe, à partir d’entretiens semi-directifs et d’un recueil d’archives. Mobilisant le cadre d’analyse de la sociologie de l’action publique, elle montre comment, dans un secteur dominé par les échelles d’intervention nationale et européenne, la marginalité de l’agriculture biologique assure aux régions une autonomie d’action dans la phase de mise à l’agenda. La combinaison d’un processus de décentralisation encouragé par l’Union européenne avec l’investissement des exécutifs régionaux permet, par la suite, aux autorités régionales de s’affirmer dans la régulation du segment à leur échelle.La mise en controverse du modèle agricole dominant par les représentants spécialistes de l’agriculture biologique favorise l’activation des clivages partisans. Reposant sur un faible budget et une forte politisation, le soutien à l’agriculture biologique prend les atours d’une politique emblématique. Elle est l’occasion pour les exécutifs de traduire les alternances partisanes par une conduite différenciée de l’action publique. Si la fragmentation des ressources nécessite la stabilisation de partenariats dans la fabrique de l’action publique, cette thèse affirme que le pouvoir des autorités régionales ne repose pas sur la recherche de compromis, mais sur la sélection d’alternatives. La présence de conflits renforce ainsi leur capacité d’action et rend possible une activité de gouvernement des Länder et des Régions.
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Droit et Science politique
/ 21-10-2022
Roger Jean
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La thèse a pour objet les discours et les pratiques relevant de ce qui est traditionnellement désigné sous le titre de « conseil du prince ». Un tel objet est particulièrement vaste et peut être circonscrit à trois grands enjeux : l’étude de la littérature proposant un modèle d’art de gouverner ; l’analyse de l’évolution des entourages princiers ; l’institutionnalisation des dispositifs gouvernementaux et consultatifs concomitamment à la construction de l’État. La thèse a pour ambition de montrer que les transformations relatives à la manière d’envisager le conseil du prince aux XVIe et XVIIe siècles s’inscrivent moins dans une rupture paradigmatique que dans le prolongement d’un processus engagé depuis les temps médiévaux. Il s’agira donc de décentrer le regard traditionnellement fixé sur la pensée de Machiavel pour mettre en lumière les dynamiques intellectuelles, sociales et politiques au Moyen Âge conduisant à faire émerger ce que nous appelons la conception directive du conseil. La conception directive du conseil désigne l’idée que le gouvernement du royaume soit organisé de façon à ce que la volonté princière ne soit pas bridée par ses conseillers. L’étude de la pratique du pouvoir met en évidence le fait que l’essor de l’État royal au XIIIe siècle constitue le terreau de cette nouvelle approche. Machiavel lui donna une assise philosophique dans un des chapitres du Prince mais d’autres sources contemporaines jouent un rôle essentiel dans cette histoire. La littérature courtisane d’une part et la littérature utopique d’autre part ont contribué de façon ambivalente à promouvoir cette approche.
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Science politique
/ 06-01-2022
Fauvel Guillaume
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Le transhumanisme promeut un modèle d’humanité intégralement soumis à la seule puissance technoscientifique qui se trouve elle-même orientée par l’idéologie néolibérale. La figure de « l’homme augmenté » ou « posthumain » se constitue sur la réduction de l’humain à ce qui dans sa condition est le plus « gouvernable », le plus docile, le plus facile à diriger et à adapter aux besoins d’efficacité et de performativité économique. Le transhumanisme devient ainsi le support de création et de conditionnement d’une nouvelle subjectivité disposée à se laisser conduire selon les exigences d’une société de marché. Le « posthumain » permettrait d’atteindre l’objectif ultime d’une dépolitisation totale des individus et de la société au profit d’une économisation intégrale des individus et de la société. Prise dans cette sotériologie transhumaniste, l’humanité des hommes n’apparaît plus comme une énigme (aínigma), comme ce que les hommes peuvent “laisser entendre de leur humanité” quand ils sont libres d’en questionner perpétuellement le sens qui renvoie à une Idée indéfinissable et donc essentiellement énigmatique [Robert Legros].
Lorsque l’énigme de l’humanité des hommes fait signe vers la condition politique [Hannah Arendt], elle constitue le moteur d’une démocratie toujours à venir [Jacques Derrida], invitant les hommes à s’approprier librement l’agir politique comme instrument de problématisation du sens de l’humain. Problématisation éminemment politique qui permet aux individus de refuser toute forme de normalisation aliénante de leur existence.
En mobilisant les outils de la Théorie critique, de la philosophie politique, des théories de la démocratie et de l’histoire des idées politiques, l’enjeu de cette thèse réside dans l’analyse du mouvement transhumaniste à l’aune d’une domination de l’idéologie néolibérale qui dissimule le fait que l’utopie d’une posthumanité n’est que l’illusion idéologique d’une démocratie qui aura définitivement épuisé son énergie utopique en même temps qu’elle aura cessé de maintenir l’énigme de l’humanité des hommes comme la source politique d’une émancipation véritable.
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Science politique
/ 12-11-2021
Alleno Kevin
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Cette thèse d’histoire sociale des idées politiques analyse la naissance, les usages et les réceptions du concept de « Françafrique ». Forgé par l’ancien président de l’association Survie, François-Xavier Verschave, qui reprenait une formule de F. Houphouët-Boigny, il constitue un instrument puissant du soft power de cette association. Ce concept s’est largement diffusé au sein de la société au point de constituer une grille de lecture des relations franco-africaines pour les médias et de se diffuser largement au sein de la culture populaire.
Avec ce succès, on peut même parler de mythe au sens où ce concept apparaît au moment même où émergent de profondes mutations dans les relations franco-africaines. Si bien qu’il existe bien un décalage entre la représentation véhiculée par le concept de « Françafrique » et la réalité de la politique africaine de la France aujourd’hui.
Sans que cela ne signifie que ces rapports soient guéris totalement des maux dénoncés par les militants associatifs, journalistes et politiques qui mobilisent ce concept.
Cette thèse étudie ainsi dans un premier temps les matériaux historiques à partir desquels a été bâti le concept de « Françafrique » qui reformule, en fait, l’imaginaire colonial. Il s’agit ensuite d’analyser comment le concept de « Françafrique » s’est diffusé au sein du débat public français et est devenu un mythe. Et enfin, dans la dernière partie, nous étudions les conséquences de ce mythe sur la politique africaine de la France. Nous analysons comment le concept de « Françafrique », qui constitue un stigmate fort, a modifié un pan de la politique étrangère de la France.
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science politique
/ 26-05-2021
Herry Malo
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Cette thèse s'intéresse à l'espace social formé par les associations et les fondations environnementales nationales. En articulant méthodes qualitative (entretiens, corpus documentaire) et quantitative (analyse des réseaux sociaux), elle étudie selon quelles modalités et sous quelles conditions ces organisations parviennent, individuellement et en tant qu'espace, à créer des dynamiques d'autonomisation face aux hétéronomies historiques qui les caractérisent. À travers une approche structurale, elle montre que cet espace éclaté s'organise en deux pôles. Alors que le premier rassemble des organisations qui valorisent des formes d'autonomie vis-à-vis des champs limitrophes (administratif, économique, syndical, scientifique et reste du monde associatif), celles du second pôle revendiquent l'ouverture de l'espace comme moyen d'accomplir leur mission sociale, en l'occurrence accompagner ces champs dans leur transition écologique. Pour l'ensemble des organisations, les relations avec les champs externes sont vectrices d'injonctions qui viennent contraindre leur action, et particulièrement les dynamiques de coopération. Sous certaines conditions, elles parviennent toutefois à se saisir de ces multiples allégeances comme d'une ressource qui vient renforcer leur capacité d'action stratégique. Le croisement de cette pluralité de contraintes et des capacités d'action différenciées des organisations favorisent le maintien d'une diversité des modèles organisationnels. En faisant discuter théorie des champs, analyse structurale et néo-institutionnalisme en sociologie des organisations, ce travail contribue à l’étude des spécificités de l’action collective dans des espaces à l’autonomie faible et variable.
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