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Traitement du signal et télécommunications
/ 06-02-2013
Zango Tiraogo
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L'évolution des systèmes de télécommunications conduit à la conception de codecs de la parole et du son de plus en plus sophistiqués, accroissant ainsi la concurrence de l'industrie de l'audio et accordant une importance grandissante à la qualité de service. Si l'évaluation de la qualité des codecs peut s'opérer suivant des mesures objectives ou subjectives, les secondes restent les plus fiables dans la mesure où la qualité perçue par les utilisateurs est intrinsèquement subjective. Toutefois, les tests subjectifs requièrent des signaux d'ancrage, i.e. des signaux artificiels visant la reproduction des défauts perceptifs des codecs de sorte que les dégradations provoquées soient aisément contrôlables. Le système de référence actuellement normalisé par l'Union Internationale des Télécommunications est le MNRU (Modulated Noise Reference Unit) qui simule le bruit de quantification introduit par les premiers codecs en forme d'onde. L'évolution de la technologie rend aujourd'hui ce système obsolète, et il s'agit donc de concevoir un nouveau système d'ancrage plus adapté aux codecs actuels. En considérant la qualité audio comme un objet multidimensionnel, nous avons mis en évidence un espace perceptif à quatre dimensions, et ce à partir de deux approches de réduction de dimensionnalité, l'AFM (Analyse Factorielle Multiple) et la MDS 3–voies (MultiDimensional Scaling). A partir des quatre dimensions identifiées – « Réduction de la largeur de bande », « Bruit de fond », « Écho/Réverbération » et « Distorsion de la parole » –, nous avons modélisé puis validé les signaux d'ancrage des trois premières dimensions et proposé deux modèles de signaux d'ancrage pour la quatrième.
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