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Nutrition et pathologies métaboliques
/ 24-05-2022
Weill Pierre
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Les concepts de « santé unique (One Heath) » et de « santé globale » s’intéressent à la santé de l’homme en lien avec la santé des animaux et des écosystèmes. Nos études (de 1995 à 2021) ont d'abord démontré une amélioration de la santé des animaux quand leur alimentation contient plus d’Omega 3 (ALA de l’herbe et du lin) comparativement à une alimentation à base de maïs et de soja. Ces rations riches en ALA réduisent aussi l’impact environnemental de l’élevage. Les produits de ces animaux contiennent moins d’AG saturés (AGS) et plus d'oméga 3. L’apport de produits alimentaires de ces élevages (laits, viandes, œufs) en substitution aux produits standards améliore l’alimentation de l’homme dans le sens des recommandations des ANC puis son profil lipidique sanguin en AG. Cette amélioration de l'alimentation s'accompagnait d'une amélioration du l’IMC (Indice de masse corporelle), de l’insulinémie, de la cholestérolémie chez des volontaires sains, obèses ou diabétiques. Cela suggère qu’une alimentation avec plus d’oméga 3 pourrait aider dans la prise en charge de ces pathologies. Au regard des enjeux de santé animale, réchauffement climatique, et pour la prévention de maladies épidémiques non infectieuses (obésité, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires ou neuro-dégénératives), notre travail indique qu'une amélioration de la santé des écosystèmes et des animaux bénéficie à la santé des hommes. Nous proposons l'utilisation de plusieurs indicateurs de « santé unique » dans les chaînes de production. La baisse du ratio LA / ALA dans les rations animales et du ratio C16 : 0 / oméga 3 dans l’alimentation humaine seraient de bons indicateurs de la qualité des lipides alimentaires. Enfin, dans un objectif de prévention chez l'homme, nous proposons un indicateur documenté et facilement dosable : la concentration sanguine en oméga 3 dans le sang total à jeun. Nous proposons la mise en place d’une étude chez l'homme.
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