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Medecine
/ 27-09-2024
Wagner Noémie
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La fièvre est un symptôme très fréquemment rencontré comme motif de consultation, en particulier dans la population pédiatrique. Elle représente 29% des appels chez l’enfant au SAMU 35 dont 60% d’entre eux sont âgés de 3 à 48 mois. La fièvre peut être très anxiogène pour les parents incitant alors à consulter aux urgences pédiatriques ou à demander un conseil médical. La régulation téléphonique est un exercice complexe, pour lesquels plusieurs des outils d’aide à la régulation tels que des protocoles d’orientation et des fiches de conseils médicaux existent afin d’aider dans l’orientation des enfants. Ceux-ci ont démontré qu’ils pourraient permettre une amélioration significative de la pertinence de l’interrogatoire et une diminution des admissions à l’hôpital. Nous avons réalisé une étude observationnelle monocentrique, rétrospective, transversale, comparative entre le protocole de régulation de Barton D. Schmitt ((livre de références pour les infirmières régulatrices aux USA) et la régulation des enfants fébriles de 3 à 48 mois adressés aux urgences pédiatriques de Rennes par le SAMU 35, sur une période d’un an. Cette étude a recensé 4014 enfants fébriles âgés de 3 à 48 mois aux urgences pédiatriques de Rennes. L’objectif principal de cette thèse est de dresser l’état des lieux de la régulation de la fièvre chez les enfants de 3 à 48 mois. Cette comparaison vise à savoir si l’application de ce protocole de référence est concordante avec la décision prise par le régulateur rennais afin de réfléchir à l’intérêt de développer un tel outil localement 880 fiches de régulation de patients se présentant aux urgences pour ce motif ont été comparés. Les résultats principaux montrent que 39,8% des décisions des médecins régulateurs sont non concordantes avec le protocole américain et que 38,75% des enfants auraient dû être adressés à un médecin généraliste plutôt que de consulter aux urgences pédiatriques. En d’autres termes, 2 enfants sur 5 aux Etats-Unis n’auraient pas été adressés aux urgences pour ce même motif. Cependant il semble évident que la fréquentation des urgences ne s’améliorera que si des méthodes d’éducation de la population sont mises en place, également associées à un renforcement de l’offre médicale en ville
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