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Médecine
/ 03-05-2022
Vigouroux Camille
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Introduction : Motif de consultation courant en médecine générale, l’hétérogénéité des symptômes de l’hyperandrogénie et la discordance des recommandations rendent sa prise en charge complexe. Cette étude a comme principal objectif de décrire les pratiques professionnelles des médecins généralistes bretons sur la prise en charge de l’hirsutisme et autres signes d’hyperandrogénie. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les besoins, les connaissances et de déterminer les points clés de la prise en charge non maîtrisés ou inconnus en médecine générale concernant cette thématique. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive, transversale, quantitative, réalisée à partir d’un questionnaire. Celui-ci était composé d’une première partie descriptive des pratiques de prise en charge en médecine générale et d’une deuxième partie sous forme de cas clinique, permettant d’évaluer la démarche diagnostique et thérapeutique des médecins généralistes face à une patiente ayant des signes d’hyperandrogénie. Résultats : Deux cent cinquante-huit questionnaires complets ont été analysés. Quarante-trois pour cent des médecins généralistes suivaient des femmes atteintes d’hyperandrogénie et 91% en suivaient moins de cinq. Le bilan étiologique, les hypothèses diagnostiques, la prise en charge thérapeutique et les troubles de fertilité sont les versants de l’hyperandrogénie les moins maitrisés par les médecins généralistes. La majorité des connaissances dans ce domaine provenait des connaissances théoriques acquises lors des études médicales, lors de recherches personnelles ou au cours de leur exercice professionnel. Pour 71% des médecins généralistes, la difficulté la plus fréquemment rencontrée était le manque de connaissances théoriques et de formation sur ce thème. Conclusion : Cette étude met en exergue des difficultés telles qu’un bilan étiologique initial inadéquat et une connaissance limitée des étiologies à évoquer en cas d’hyperandrogénie de la femme jeune. Cette pathologie est sous diagnostiquée en médecine générale, avec nécessité d’une actualisation des connaissances. Les conclusions de ce travail serviront à la réalisation d’une fiche d’aide à la prise en charge de l’hyperandrogénie de la femme jeune, correspondant aux attentes et besoins des médecins généralistes, facilement utilisable en consultation.
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