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Santé Publique
/ 25-10-2016
Viel Myrtille-Marie
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Contexte : Le médecin devenu patient a un parcours de soin particulier, et il néglige notamment d’aller voir un médecin généraliste. Objectif : Quel vécu ont les médecins généralistes d’Ille et Vilaine des consultations sollicitées par un patient est médecin ? Méthode : Une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés, a été conduite de mars à septembre 2016. Tout médecin généraliste ayant eu a prendre en charge un médecin (spécialiste ou généraliste, ponctuellement ou sur le long terme) a été inclus. L’analyse de l’ensemble des données a été faite par théorisation ancrée, de façon indépendante par deux chercheurs, par codage ouvert puis catégorisation. Résultats : 13 médecins généralistes ont été interrogés .Les consultations sont le plus souvent bien vécues. Malgré cela, une gêne persiste le plus souvent. Il n’y a pas d’identification reconnue mais ces consultations rappellent aux médecins les difficultés de soigner un proche. Parfois les médecins ont peur d’être jugés et leur crainte de l’erreur est plus importante qu’avec d’autres patients. Les médecins généralistes soulignent la nécessité de faire comme avec les autres patients, en étant honnête et sans favoritisme pour installer une consultation dans laquelle chacun trouve sa place. La communication est une clé de ces consultations pour dédramatiser la situation. Les certificats médicaux obligatoires offrent un temps de discussion privilégié autour de la santé. Conclusion : Soigner un confrère ne s’avère pas si difficile pour les médecins généralistes. Le médecin qui soigne un confrère doit être conscient de ce qu’il lui apporte : du recul et un soutien.
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