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Médecine
/ 10-02-2023
Viallard Lisa
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Objectif : La vessie neurologique peut se traduire par de l’hyperactivité ou hypoactivité vésicale, dyssynergie vésico-sphinctérienne selon le niveau lésionnel initial. Ces symptômes altèrent les voies urinaires. Un des traitements est la neurostimulation tibiale postérieure transcutanée (NTP), dont l’efficacité a été démontrée urodynamiquement. Cependant, c’est un examen invasif, coûteux et parfois non accepté par les patients, contrairement à une débitmétrie. Cette étude a pour objectif de démontrer le possible suivi par débitmétrie d’un patient traité par NTP, avec une amélioration des paramètres reflétant une meilleure contraction détrusorienne. Méthode : 38 patients avec vessie neurologique ont bénéficié de la NTP pendant 12 semaines. Le débit maximal (Qmax), volume uriné et résidu post-mictionnel (RPM) ont donc été mesurés avant et après par une débitmétrie, et les réponses aux questionnaires USP et échelle d’inconfort urinaire ont été recueillies. Résultats : Le Qmax augmente après traitement par NTP, de 17,53 ml/s en moyenne à 18,26 ml/s, comme le résidu post-mictionnel (de 76,97 ml à 79,16 ml). Le volume uriné est diminué de 241,4 ml à 193,66 ml. Les patients se sentent améliorés après NTP avec une diminution des sous-scores de l’USP et de l’échelle d’inconfort urinaire. Conclusion : La capacité cystomanométrique augmentée et la 1ère contraction détrusorienne non inhibée retardée après traitement par NTP explique la réduction du volume uriné et l’augmentation du résidu post-mictionnel. L’augmentation du débit maximum peut signifier une meilleure contraction vésicale volontaire, avec cependant l’absence de mesure de la pression abdominale durant la miction.
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