|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Medecine
/ 20-09-2022
Urvoy Jean-Michel
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : L'entorse latérale de la cheville est l'une des urgences traumatiques les plus courantes en orthopédie. L'instabilité latérale chronique de la cheville en est la principale complication. La chirurgie arthroscopique est un outil thérapeutique de plus en plus utilisé dans le traitement des pathologies de la cheville. Elle nécessite une expertise avec des connaissances anatomiques et une technique chirurgicale précise afin d'assurer un traitement sûr. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'impact de la formation de l'opérateur en chirurgie arthroscopique dans la prise en charge de l’instabilité latérale chronique de cheville. Matériel et Méthodes : Quarante-sept patients atteints d’instabilité latérale chronique en échec de traitement conservateur avec indication de reconstruction ligamentaire sous arthroscopie ont été inclus de juin 2016 à décembre 2018. Le résultat clinique a été évalué par une évaluation clinique, des scores fonctionnels de Karlsson et d'AOFAS, et une échelle de satisfaction subjective. Le suivi a été standardisé à 3 et 6 semaines, et à 3 mois. Résultats : Les scores postopératoires de Karlsson et AOFAS étaient significativement améliorés lors du suivi à 6 [5-7] mois, 8 patients (17%) ont présenté des complications postopératoires. Le temps de gonflage du garrot selon le rang de la procédure diminuait avec l'augmentation du nombre de procédures arthroscopiques réalisées. La satisfaction des patients et les scores de Karlsson et de l'AOFAS ne différaient pas malgré un temps réduit d'utilisation du garrot. Après ajustement des facteurs de confusion, la présence d'une lésion ostéochondrale du dôme talien (LODT) et la phase d'apprentissage de l'opérateur étaient indépendamment associées au temps de garrot. Les complications postopératoires étaient indépendantes de la durée opératoire matérialisée par la durée d’utilisation du garrot. Discussion : Le temps de garrot semble être un critère pertinent pour évaluer l'apprentissage de la technique sous arthroscopie avec une réduction significative du temps de garrot corrélée au nombre de patients opérés. Conclusion : La ligamentoplastie de la cheville sous arthroscopie par greffe de gracilis est une technique offrant un bon résultat fonctionnel postopératoire, un taux de satisfaction élevé des patients, se traduisant une absence de perte de qualité à mesure de la prise en charge. La courbe d'apprentissage d'une technique standardisée, matérialisée par la durée d’utilisation du garrot, semble courte, atteignant une phase optimale après une trentaine d'opérations réalisées.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|