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Analyse et traitement de l'information et des images médicales
/ 18-10-2024
Tronchot Alexandre
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L’apprentissage de l’arthroscopie par simulation tend à s’imposer dans les programmes nationaux de formation procédurale en chirurgie orthopédique. Son évolution vers la réalité virtuelle (VR) offre un outil à la frontière entre réalités théorique et pratique et, surtout, inlassablement reproductible. Mais bien qu'il y ait de plus en plus d'articles scientifiques parlant de l'intérêt de la simulation VR en chirurgie arthroscopique, peu rapportent sa validité lors de la transposition des performances du simulateur vers le patient réel. Nous avons pu conduire différentes études dans un cadre structuré couplant de façon innovante formation et recherche en pédagogie afin d’évaluer la pertinence de ces simulateurs dans la formation initiale du chirurgien orthopédiste. L’objectif de la première étude fut de caractériser l’expertise chirurgicale sur simulateur VR d’arthroscopie à travers une analyse approfondie et innovante des trajectoires instrumentales. L’objectif de la seconde étude fut de confirmer l’acquisition et la transposition des compétences arthroscopiques de base du simulateur VR sur sujet anatomique d’un groupe d’internes en phase socle issus de notre réseau inter-régional dans le cadre d’une exploration arthroscopique diagnostique et méniscectomie partielle médiale guidée du genou. L’objectif de la troisième étude fut d’analyser le gain en compétences non techniques grace à cet apprentissage structuré notamment sur la gestion du stress en analysant la variabilité de fréquence cardiaque. L’un de nos objectifs futurs est de pouvoir transposer ces programmes structurés d’entraînement à d’autres apprentissages procéduraux notamment en réalité virtuelle immersive.
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Médecine
/ 20-09-2023
Tronchot Alexandre
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Hypothèse : L'objectif de cette étude consiste à (1) faire l’état des lieux rétrospectif des atteintes multiligamentaires du genou (AMLG) pris en charge dans notre service entre 2012 et 2022, (2) en évaluer les facteurs de risques d’arthrofibrose, et (3) analyser le gain de mobilité après arthrolyse. Design de l’étude : Étude rétrospective monocentrique Matériels & Méthodes : Une interrogation de la base de données cliniques a été effectuée pour identifier rétrospectivement tous les sujets atteints d’AMLG pris en charge au CHU de Rennes entre 2012 et 2022. Les données démographiques du patient, les caractéristiques cliniques de l’AMLG, et les caractéristiques peropératoires ont été enregistrées. L'amplitude articulaire post-opératoire a été mesurée à l'aide d'une technique goniométrique standard. L’arthrofibrose était diagnostiqué en cas de mobilités articulaires comprises entre 10° de flexum et 120° de flexion et/ou bénéficiaient d’une mobilisation articulaire sous anesthésie avec ou sans arthrolyse arthroscopique pour augmenter les mobilités articulaires. Résultats : 67 patients présentant 69 AMLG ont été identifiés. 9.0% des patients avaient des données incomplètes. 5 patients (8.1%) ont été traités par fixateur externe et 3 (4.9%) par traitement orthopédique pendant les six premières semaines. 2.37±0.59 ligaments en moyenne ont été réparés ou reconstruits chez les autres sujets. Parmi les patients, 15/52 (28.8%) genoux ayant bénéficié d’une chirurgie ligamentaire, 2/3 traités orthopédiquement et tous les patients traités par fixateur externe (5/5) ont été diagnostiqués avec une arthrofibrose post-opératoire. 17/22 (77.3%) des patients raides ont bénéficié d’une manipulation sous anesthésie isolée (3/17) ou accompagnée d’une arthrolyse arthroscopique des adhérences (14/17), permettant des gains de mobilités de -2.9 en extension et de 40.0 en flexion (p < 0.001) et comparables avec les mobilités finales des patients « souples » (p 0.39). Nous n'avons pas trouvé de différences significatives dans l'âge, l'IMC, le mécanisme, les lésions nerveuses ou vasculaires, l’utilisation d’allogreffe, les atteintes méniscales et cartilagineuses entre genoux raides et souples. La cinétique de l’accident ne semble pas être un facteur de risque d’arthrofibrose à la différence du délai chirurgical entre groupes aiguës et chroniques (OR 3.9703, p 0.045). Il existe une corrélation entre luxation du genou et raideur postopératoire (OR 5.2631, p 0.007). Enfin, le nombre de ligaments atteints semble être un facteur de risque d’arthrofibrose (OR 3.8234, p 0.033). Conclusion : D'après les résultats de notre étude institutionnelle portant sur 69 genoux multiligamentaires, l’arthrofibrose articulaires du genou semble dépendre en grande partie de l'étendue de la lésion initiale : les sujets atteints de luxation du genou et ceux dont trois ligaments ou plus ont été reconstruits ou réparés étaient plus susceptibles de devenir raides après l'intervention chirurgicale. Pour autant chez ces patients, les mobilisations sous anesthésie &/ou l’arthrolyse arthroscopique ont permis de retrouver des mobilités articulaires finales comparables à ceux ne souffrant pas d’arthrofibrose. Niveau de preuve : IV
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