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Objectifs : Comment les médecins généralistes bretons prennent-ils en charge l'onychocryptose en médecine ambulatoire ? Méthodes : étude quantitative transversale. Le recueil a été effectué par un questionnaire de 9 questions, envoyé aux médecins généralistes bretons du 21/11/2019 au 10/02/2020. Résultats : 257 réponses ont été analysées. Les caractéristiques de la population étaient : 55,25% de femmes, 51,36 % de moins de 40 ans, 94 % ayant une activité ambulatoire seule, 66,93 % de médecins exerçant en Ille-et-Vilaine et 44,8 % en milieu semi-rural. Au stade léger, on retrouvait : 44,35 % de prescriptions d’antalgiques, 91,05 % de prescriptions de soins conservateurs. 12,5 % de prescriptions d’antibiotique local, 0,39 % de prescriptions d’antibiotique oral. 91,05 % des praticiens corrigeaient les facteurs de risque.1,95 % réalisait la matricectomie partielle. 29,57 % adressaient au pédicure podologue.1,17 % adressait aux spécialistes médicaux. Au stade sévère, on retrouvait : 71,98 % de prescriptions d’antalgiques, 59,63 % de prescriptions de soins conservateurs 14,4 % de prescriptions d’antibiotique local, 39,3 % de prescriptions d’antibiotique orale et 63,4 % des médecins corrigeaient des facteurs de risque. 7,39 % réalisaient la matricectomie partielle. 27,63 % adressaient au pédicure podologue. 62,26 % adressaient aux spécialistes médicaux. Le frein principal à la matricectomie partielle était le défaut de formation (80,93 %). 4 médecins avaient appris à réaliser ce geste lors d’une formation dédiée ,14 avec un confrère spécialiste, 9 avec un confrère généraliste.11 médecins avaient appris par leurs propres moyens. Conclusions : Plus des 3/4 des médecins généralistes estimaient que la matricectomie partielle était de leur compétence. Cependant peu de praticiens réalisaient ce geste par manque de formation. La construction d’un protocole et la création d’ateliers pratiques pourraient permettre de corriger cette carence.