L’aromathérapie suscite un intérêt grandissant ces derniers temps auprès de la population générale, qui exprime une volonté d’un retour « au naturel ». Depuis quelques années, elle commence également à intéresser les établissements de santé, où elle vient compléter les autres soins de supports et les traitements allopathiques classiques. Les personnes âgées, souvent polymédicamentées, représentent une population fragile avec un risque d’accident iatrogène élevé. En soins palliatifs, ces patients peuvent être amenés à souffrir de troubles affectant leur propre bien-être mais aussi celui de leur entourage et des soignants. Pour ne pas alourdir leur traitement de base, les huiles essentielles peuvent être envisagées comme une alternative « douce » intéressante, en tant qu’accompagnement permettant de diminuer l’anxiété, limiter les odeurs de plaies, tenter de réduire certains effets secondaires de chimiothérapies, améliorer la qualité du sommeil, assainir l’air ou prévenir certaines maladies infectieuses. Le but de ce travail est d’étudier la faisabilité de la mise en place, l’acceptabilité et l’intérêt de protocoles d’aromathérapie dans un établissement comme le Pôle Gériatrique Rennais à Chantepie, et plus particulièrement dans le service de soins palliatifs et l’UHR.