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PSYCHIATRIE
/ 22-01-2019
Taburet Marion
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Contexte : L’impact scientifique des psychiatres universitaires est évalué par leur capacité à produire des connaissances. Le financement, la promotion des individus et la survie de leur équipe dépendent de leurs taux de publication et de paramètres bibliométriques. En outre, l'influence d'un scientifique peut également être évaluée en explorant la manière dont il collabore avec ses pairs. Notre objectif est d'explorer les déterminants de la productivité des psychiatres universitaires Français ainsi que leur profil de collaboration.
Objectifs : Nous avons recherché la liste des psychiatres sur le site du CNUP. Pour chaque universitaire identifié, nous avons utilisé Scopus pour identifier leurs productions scientifiques et la base transparence santé pour identifier leurs éventuels liens d'intérêts. Le critère de jugement principal était l'indice H entre 2012 et 2016, d'autres variables associées à la productivité étaient analysées. Une comparaison entre les psychiatres adultes et les pédopsychiatres a été réalisée. Une analyse multivariée a permis d'explorer le lien entre productivité scientifique et différentes variables (genre, date de première publication, discipline, région géographique, taille de l’hôpital et liens d’intérêts). Des réseaux de co-auteurs ont été tracés pour décrire les collaborations de recherches. Résultats : La production académique de 166 Universitaires Français (46 Femmes et 120 hommes) a été analysée. Nous avons trouvé un comportement de recherche différent entre universitaires en psychiatrie pour enfants et psychiatres adultes. Les psychiatres adultes avaient un facteur H plus élevé (p= 0,0004), produisaient plus (p=0, 032) et étaient plus cités (p=0,0059) que les pédopsychiatres. Les liens d’intérêt étaient nettement plus faibles en pédopsychiatrie (p= < 0.001). Le réseau de co-auteur des psychiatres adultes était plus développé et plus connecté que celui des pédopsychiatres. L'indice H était positivement associé au sous-groupe des psychiatries adultes (p = 0,007), à la génération de chercheurs ayant débuté à publier dans les années 1990 (p=0,015) et aux liens d'intérêts (p = 0,003). Nous n'avons pas trouvé de différence de productivité entre hommes et femmes. Conclusion : Notre étude, purement observationnelle, a permis de mettre en évidence certaines variables associées à la productivité des universitaires français de psychiatrie, sans qu’il ne soit possible de faire des liens de cause à effet. Qui plus est les paramètres bibliométriques utilisés purement quantitatifs ne permettent pas une réelle estimation de la qualité de ces publications.
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