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Immunologie
/ 12-07-2021
Sylvestre Marvin
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Les cellules stromales lymphoïdes (CSL) tiennent un rôle central dans la physiologie des organes lymphoïde secondaire. Elles sont nécessaires à la migration et la régulation des cellules immunitaires via la sécrétion de chimiokines, telles que CCL19, CCL21 ou CXCL13, et l’expression de protéines d’adhésions, tel que PDPN, ICAM-1 et VCAM-1. La différenciation et l’activation de ces cellules dépendent de deux facteurs indispensables : le TNF alpha et la lymphotoxine alpha1beta2. Cependant, les précurseurs mésenchymateux dont elles dérivent sont à ce jour peu décrits. De manière intéressante, ces précurseurs mésenchymateux peuvent se différencier en d’autres types cellulaires sous le contrôle de mécanismes épigénétiques, soulevant l’intérêt d’étudier l’intervention de tels mécanismes lors la différenciation stromale lymphoïde. Dans ce travail de recherche, nous mettons en évidence la surexpression d’un facteur épigénétique, KDM6B, lors de la polarisation in vitro d’immunofibroblastes et lors de la formation de structure lymphoïde tertiaire chez la souris, en lien avec l’acquisition d’un phénotype de type stroma lymphoïde. De plus, l’expression de KDM6B est associée à une modification précoce de la marque histone H3K27ac, au cours de cette polarisation, au niveau des régions régulatrices de gènes immunorégulateurs tels que ICAM-1, PDPN, CCL2 ou encore CCL5. L’inhibition de ce facteur bloque l’acquisition du phénotype lymphoïde et limite ainsi les propriétés fonctionnelles de ces cellules, telles que le recrutement de monocytes. Ces résultats mettent ainsi en avant KDM6B comme une cible thérapeutique potentielle afin de bloquer l’apparition d’un stroma lymphoïde de soutien lors de pathologie auto-immune ou lors de cancers.
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