La maladie d'Alzheimer et les démences apparentées touchent environ 65 000 individus en Bretagne. Le médecin généraliste est au centre de leur prise en charge. D'après l'INPES (2009), seulement 51% se considéraient suffisamment formés. Le plan « maladies neurodégénératives » a insisté sur la nécessité d'améliorer la formation continue de tous les professionnels impliqués dans la prise en charge. L'objectif de cette thèse a été d'évaluer la certitude des médecins généralistes quant à leurs connaissances dans ce domaine. Une étude quantitative isolée transversale a été réalisée à l'aide d'un questionnaire à questions fermées, de type Vrai-Faux avec cotation du degré de certitude. Les notions concernant la démarche diagnostique (signes d'alerte, particularités du vieillissement cognitif, parcours de soins, tests cognitifs), l'accompagnement global du patient (aides existantes, ESA, MAIA), les structures ambulatoires existantes (hôpitaux de jour gériatrique, l'accueil de jour), et l'accompagnement de l'aidant ont été évaluées. La population cible était les médecins généralistes exerçant en Ille-et-Vilaine. Les réponses ont été majoritairement correctes à l'ensemble des questions. Les éléments connus avec certitude étaient les signes d'alertes, la prise en charge médico-sociale globale dont l'accueil de jour, la prise en charge nutritionnelle. En revanche, la MAIA, les ESA, les tests cognitifs, le vieillissement cognitif et l'accompagnement de l'aidant étaient source d'incertitude. Les structures les plus récentes étaient méconnues des médecins généralistes. Une information claire et la mise en place de rencontres interprofessionnelles pourraient faciliter l'accès et l'utilisation des ressources disponibles sur le territoire.