Les cancers gynécologiques, à savoir les cancers du sein, de l’ovaire et de l’endomètre, constituent une part importante de la pathologie cancéreuse féminine. Certaines femmes sont particulièrement risque de développer ces pathologies, du fait de prédispositions génétiques. La connaissance de ces gènes, ainsi que leur prévalence, leur mode de transmission, leur risque inhérent et leur spectre d’atteinte est essentiel. L’enjeu consiste à offrir à ces patientes mutées une prise en charge adaptée en termes de surveillance et de réduction de risque. Des recommandations nationales et internationales existent pour guider les praticiens dans l’accompagnement et le soin de ces femmes, afin de leur proposer un suivi personnalisé, propre à chaque mutation à risque. L’objectif de ce travail est de réaliser une mise au point sur les différents gènes considérés à risque de cancers gynécologiques, et de comparer les recommandations internationales de surveillance et de réduction de risque.