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Sciences économiques
/ 07-06-2013
Sobczak Karolina
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Dans cette thèse, nous analysons la question de l’ajustement réel entre des économies de niveau de développement diffèrent au sein d’une union monétaire. Dans ce, les deux économies représentées – une économie développée et une économie émergente – ne peuvent utiliser le taux de change nominal pour s’ajuster à des chocs asymétriques. Pour étudier les conditions de l’ajustement réel entre ces pays, nous prenons en compte les flux d’investissements directs. En effet, ce type d’investissement a profité largement aux économies d’Europe de l’est non membres de le zone euro. Pour étudier cette question, nous utilisons un modèle DSGE (« dynamic stochastic general equilibrium ») permettant de micro fonder les décisions d’investissement direct sur l’hétérogénéité productive des firmes. Nous complétons la littérature existante dans ce domaine en privilégiant deux aspects : (1) les investissements directs peuvent être à la fois des substituts aux importations ou une solution retenue par les firmes pour réduire leurs coûts de production afin de réimporter des biens sur leur marché national et (2) les pays sont traités de manière asymétrique, afin de relier leur niveau de développement aux types de variétiés de biens (non échangeables, exportables, délocalisables). Nous évaluons de quelle manière ces éléments affectent la dynamique des économies à un choc de productivité asymétrique. De manière générale, on observe que les économies vont répondre de manière différente au niveau macroéconomique en fonction de leur structure productive. En résumé l’analyse proposée dans cette thèse montre que des différences structurelles et la possibilité pour les pays de s’engager dans des investissements directs détermine de manière critique la réaction des variables macroéconomiques à des chocs asymétriques.
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