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Biologie cellulaire, biologie du développement
/ 01-10-2019
Sizaire Florian
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La surexpression d’Aurora A est un marquer majeur de certains cancers épithéliaux. Ce gène code pour la kinase multifonctionnelle Aurora A et son activation est requise pour l’entrée et la progression vers la mitose. Jusqu'à présent, aucun inhibiteur de cet oncogène n'a été approuvé par la FDA et il est donc primordial d'identifier de nouvelles molécules. Notre équipe a développé un biosenseur FRET (Forster Resonance Energy Transfer) pour l’activité kinase d’Aurora A, constitué de la kinase entière flanquée de deux fluorophores, une GFP et une mCherry. Le changement de conformation d’Aurora A lorsqu’elle est activée rapproche les fluorophores et augmente l’efficacité du FRET. Il est ainsi possible de suivre l’activation d’Aurora A dans les cellules vivantes exprimant le biosenseur à des niveaux endogènes. Nous pouvons mesurer le FRET en utilisant la technique de FLIM (Fluorescence Lifetime Imaging Microscopy) grâce à un microscope développé dans l’équipe et appelé fastFLIM. Mes travaux de thèse ont consisté à développer une stratégie de criblage robuste et automatisée en combinant les capacités du fastFLIM et le biosenseur d’activité d’Aurora A. Cette stratégie basée sur une automatisation des acquisitions et de l’analyse de données a permis de cribler une banque de molécules en plaque 96 puits afin de trouver de potentielles inhibiteurs de l’activité kinase d’Aurora A. De plus, j’ai participé à la validation du biosenseur pour un suivi de l’activité kinase dans des cellules vivantes en montrant que les variations de FRET mesurées correspondent bien à l’état de phosphorylation d’Aurora A sur le résidu Thréonine 288, marqueur de son activation. Enfin, j’ai participé à l’élaboration de nouvelles techniques de microscopie pour suivre l’activité du biosenseur. Pour cela, j’ai utilisé un biosenseur de type homoFRET avec l’enjeu de pouvoir utiliser plusieurs biosenseurs dans un contexte multiplex. J’ai aussi utilisé la technique de 2c-FCCS (2-colors Fluorescence Cross Correlation Spectroscopy) sur le biosenseur Aurora A afin de pouvoir mesurer le FRET dans des régions où celui-ci est faiblement exprimant et dont la mesure de durée de vie de fluorescence n’est pas possible par le FLIM. Ainsi, mes travaux de thèse s’inscrivent dans la tendance à développer une microscopie quantitative et autonome avec comme enjeu d’apporter un grande nombre de données phénotypiques.
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