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Gynécologie médicale
/ 21-10-2022
Sineux Marie
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Introduction : La vitrification ovocytaire obtenue après stimulation ovarienne est la technique de référence pour la préservation de fertilité chez la femme pubère. Nous possédons de nombreuses données concernant la réponse à la stimulation des femmes adulte, dans le cadre de la fécondation in vitro. Cependant la préservation de fertilité est plus récente et implique une autre population moins connue, celle des adolescentes et jeunes adultes. La physiologie du cycle menstruel, la maturité de l’axe hypothalamo-hypophysaire et les caractéristiques anatomiques de l’ovaire chez l’adolescente sont différentes de la femme adulte. On pourrait donc se demander si la stimulation ovarienne chez les adolescentes et jeunes adultes est aussi efficace que chez la femme plus âgée, que nous avons l’habitude de stimuler. Objectif : Cette étude a pour objectif de déterminer les caractéristiques de la réponse à la stimulation ovarienne chez les adolescentes et jeunes adultes (AJA) en préservation de la fertilité par rapport à des femmes adultes de 25 à 35 ans bénéficiant d’une préservation. Matériel et Méthode : Entre Janvier 2014 et Mars 2022, 66 cycles de patientes AJA ont été comparés à 107 cycles de patientes de 25-35 ans ayant bénéficié d’une préservation de fertilité. Le critère de jugement principal était le nombre d’ovocyte mature. Les critères de jugement secondaire étaient le nombre d’ovocyte total recueilli, l’index de maturation ovocytaire, le taux d’estradiol avant déclenchement, la dose totale de gonadotrophine, le nombre de jours de stimulation. Résultats : Les groupes étaient comparables sur le tabac, le BMI, l’AMH, les indications de préservation, la phase du cycle au début des traitements et le type de déclenchement. Il n’existait pas de différence sur le nombre d’ovocyte mature, mais le nombre d’ovocyte total recueilli était plus élevé dans le groupe AJA avec un index de maturation significativement plus faible dans le groupe AJA. Le taux d’estradiol avant déclenchement était significativement plus faible dans le groupe AJA. Les autres critères de jugement étaient comparables dans les deux groupes. Conclusion : Notre étude montre que la préservation de fertilité par stimulation ovarienne chez les AJA est aussi efficace que chez les femmes plus âgées. Néanmoins les AJA ont un index de maturation ovocytaire plus bas, c’est-à-dire qu’elles ont un taux d’ovocyte recueillis plus important, avec pourtant un nombre d’ovocyte mature identique. Paradoxalement le taux d’estradiol au déclenchement est plus bas chez les AJA. Il serait intéressant de réaliser une étude avec une plus grande puissance pour confirmer ces paramètres. De plus, des études sur la réutilisation des ovocytes et les taux de grossesse dans cette population seraient à envisager dans l’avenir.
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