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Gynécologie
/ 16-09-2021
Simon Ombline
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Objectif : Évaluer la prise en charge chirurgicale et la survie des patientes atteintes d’une obésité sévère présentant un cancer de l’endomètre à haut risque. Matériel et méthodes : Les données de 269 patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre à haut risque ayant été prises en charge entre 2001 et 2018 ont été recueillies à partir d’une base de données multicentrique (11 centres). Nous avons classé les patientes selon leur IMC et nous sommes intéressés au 2 groupes suivants : IMC < 25 kg/m2 et IMC ≥ 35 kg/m2. Les éléments épidémiologiques, anatomopathologiques, la prise en charge, la survie sans récidive (SSR) et la survie globale (SG) ont été analysés. Résultats : Les patientes atteintes d’obésité sévère étaient plus jeunes (64 ans vs 68 ans, p < 0,05) et présentaient plus de comorbidités (HTA, diabètes). Dans ce groupe, l’histologie tumorale était globalement moins agressive, mais les tumeurs étaient cependant plus avancées localement avec une atteinte ganglionnaire pelvienne significativement plus importante (47% vs 24% p < 0,05). Ces patientes ne bénéficiaient pas d’un stagging chirurgical optimal, avec significativement moins de curages lombo-aortiques que les femmes de poids normal (23% vs 36 %, p < 0,05) et moins de ganglions sentinelles pelviens (26,5% vs 12,1 %, p < 0,05) Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative quant à la survie globale et à la survie sans récidive. Conclusion : Dans le cancer de l’endomètre à haut risque, les patientes atteintes d’obésité sévère présentent des tumeurs plus avancées localement, mais sont cependant moins bien prises en charge sur le plan chirurgical. Par ailleurs, la survie globale et la survie sans récidive ne semblent pas impactées.
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