Introduction : Un tiers des grossesses en France ne sont pas planifiées, ce qui représente 350 000 gestations chaque année. Parmi elles, 210 000 se terminent par une IVG. Ces chiffres montrent la nécessité de responsabiliser les hommes, autant que les femmes face à la gestion de la contraception. L’objectif était de déterminer l'implication et la place de chaque partenaire au sein d'un couple dans le choix d'une contraception. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative, descriptive, réalisée par entretiens semi dirigés individuels puis en couple auprès de personnes volontaires vivant en Bretagne. Résultats : Les enquêtés de cette étude s’estiment trop peu informés sur la contraception. Les hommes se sentant de plus en plus impliqués dans la gestion de la contraception de leur couple sont actifs et à la recherche d’information. Ce sujet paraît de moins en moins tabou entre les patients et le corps médical mais également au sein de la société, permettant une meilleure diffusion de l’information. Les femmes, principales gestionnaires de la contraception des couples car actrices principales, semblent prêtes à déléguer en partie cette tâche à leur partenaire. Les hommes sont attentifs aux effets indésirables que peut avoir la contraception sur leur partenaire et certains déplorent même le manque de contraceptifs masculins à leur disposition. Plusieurs des enquêtés ont exprimé leur volonté d’équité en terme de contraception. Conclusion : Une information systématique, relayée par les systèmes de santé et éducatif aux hommes ainsi qu’aux femmes, semble être la clef pour une gestion sereine et partagée de la contraception au sein d’un couple.