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Biologie
/ 12-01-2012
Shafaq-Zadah Massiullah
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La polarité épithéliale est un processus essentiel au cours du développement d’un organisme. Ici, nous nous focalisons sur le tissu épithélial intestinal et épidermal de C. elegans pour comprendre comment la cellule maintient sa polarité en définissant un pôle apical et un pôle basolatéral. Afin d’assurer la mise en place et le maintien de cette polarité, des protéines appelées déterminants de polarité interviennent. Parmi ces déterminants, le module PAR-3/PAR-6/aPKC et CDC-42 sont des acteurs majeurs pour spécifier la polarité apicale.
Nous avons montré que le complexe adaptateur pour la clathrine AP-1, un régulateur clé du trafic intracellulaire remplit une fonction inattendue dans ce processus. En effet, nous avons confirmé le rôle d’AP-1 dans le tri basolatéral observé chez les mammifères, mais de façon intéressante nous avons démontré qu’AP-1 contrôle également le tri apical d’une protéine transmembranaire ainsi que la localisation asymétrique apicale de CDC-42 et PAR-6. En effet, l’inhibition d’AP-1 cause une délocalisation basolatérale de CDC-42 et PAR-6. La perte de fonction d’AP-1 induit une conversion de la membrane latérale en membrane apicale et la formation de lumières intestinales ectopiques.
La perte de fonction du complexe AP-1 induit également une létalité embryonnaire qui peut s’expliquer par le phénotype identifié dans l’épiderme. Dans cet épithélium, AP-1 contrôle l’intégrité des jonctions cellulaire et notamment le tri apical de la E-cadhérine.
Nos résultats démontrent une fonction essentielle d’AP-1 dans le tri apical, directement responsable du maintien de la polarité épithéliale.
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