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Médecine Générale
/ 26-11-2021
Shacoori Parastou
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Introduction : L’adolescence est une période riche en bouleversements intimes, parfois source de souffrance. Un accompagnement est nécessaire, notamment pour dépister les situations pathologiques, mais les adolescentes consultent peu. En parallèle, le corps médical se féminise. Il est donc intéressant de voir si le genre du médecin généraliste (MG) impacte la prise en charge de l’intimité des adolescentes ? Objectif : Déterminer si le genre du MG et d’autres éventuels facteurs influencent la confidence sur l’intimité en consultation. Recueillir les avis et attentes des adolescentes sur une consultation annuelle dédiée. Matériels et méthodes : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 18 adolescentes de 12 à 18 ans d’Ille-et-Vilaine. Résultats : Peu d’adolescentes se confient à leur MG sur leurs problématiques intimes par pudeur, existence d’autres interlocuteurs, ignorance du rôle préventif du MG, réticence à la légitimité du MG pour le non-somatique... Le sexe féminin du MG favorise les échanges sur l’intimité, mais l’âge jeune, les qualités relationnelles, un suivi long et familial, durant un échange sans présence parentale, dans le respect du secret médical, sont autant d’autres critères cruciaux. Toutes les adolescentes sont favorables à une consultation annuelle gratuite anonyme avec le MG de leur choix, pour s’informer et être accompagnées. Conclusion : Le genre féminin du MG facilite l’abord de l’intimité pour les adolescentes en consultation. Mais d’autres facteurs interviennent, surtout l’empathie du MG. Les MG doivent tenir compte de ces variables pour adapter leurs pratiques et organiser cette consultation afin d’optimiser la prise en charge globale en soins primaires.
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