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Médecine
/ 07-10-2016
Sentilhes-Graemiger Sophie
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Contexte : La formation des internes de médecine générale en gynécologie-obstétrique doit tenir compte des besoins et modalités de la pratique clinique en ambulatoire. Objectifs : Evaluer les acquisitions des internes rennais sur le suivi de grossesse au cours de leur formation initiale, notamment au cours de leur stage de gynécologie-obstétrique, ainsi que les déterminants de ces acquisitions. Matériel et méthodes : Un questionnaire portant sur les connaissances du suivi de grossesse physiologique et sur les modalités du stage de gynécologie-obstétrique a été établi, puis validé par un médecin généraliste et un obstétricien. Les principaux champs du suivi de grossesse ont été couverts par 9 catégories d’items. Les internes ont répondu préalablement au stage de gynécologie-obstétrique puis de nouveau en fin de stage. Les lieux de stage ont été répartis en groupe A pour les maternités de niveau 3 et groupe B pour les maternités de niveau 1 ou 2.
Résultats : Parmi les 56 internes interrogés, 47 (84%) ont répondu aux deux questionnaires. Il n’y a eu aucune donnée manquante pour les questions fermées. Les questions étaient maîtrisées à plus de 66% en global en pré et post test (939/1410 (67%) versus 985/1410 (70%) ; p=0,12). Les connaissances sur les données administratives autour de la grossesse étaient moins bonnes en fin de stage en comparaison au début de stage (112/188 (60%) versus 96/188 (51%) ; p=0,04), notamment pour les internes du groupe A (57/96 (59%) versus 42/96 (44%) ; p<0,01). Les questions de la préparation à la naissance et des conseils concernant le risque d’infection virale étaient mieux maîtrisées en fin de stage (128/188 (68%) versus 143/188 (76%) ; p=0,03 et 93/141 (66%) versus 116/141 (82%) ; p<0,01). L’accès aux consultations était plus important dans le groupe B en comparaison avec le groupe A (10/23 (43%) versus 0/24 (0%) ; p<0,001). Les internes du groupe B se sentaient plus à l’aise que ceux du groupe A pour effectuer des suivis de grossesse en ambulatoire (13/23 (57%) versus 4/24 (17%) ; p<0,01). Conclusion : Les acquis sur le suivi de grossesse au cours de la formation initiale en TCEM des étudiants en médecine rennais sont satisfaisants mais leur formation clinique au cours du stage de gynécologie-obstétrique semble insuffisante pour près de deux tiers d’entre eux qui ne se sentent pas suffisamment à l’aise en fin de stage pour assurer le suivi de grossesse en ambulatoire.
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