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psychiatrie
/ 20-09-2021
Sentenac Corentin
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Contexte : Les nouvelles politiques de santé plébiscitent la qualité de vie liée à la santé. Elles font du suivi et monitorage des événements indésirables des éléments centraux dans la prise en charge des patients et notamment dans la balance bénéfices-risques d’un médicament. La proportion des plus de 65 ans dans la population générale est en constante augmentation. La forte incidence des épisodes dépressifs caractérisés couplés aux nombreuse comorbidité et polymédication font de l’étude et la prise en compte des événement indésirables des antidépresseurs un enjeu majeur de santé publique dans cette population. Objectif principal : Evaluer la prévalence des événements indésirables non graves et d’apparition précoce possiblement imputables aux antidépresseurs dans une population de personnes de plus de 65 ans en intégrant les critères nouveaux et/ou intolérables après l’instauration ou la majoration du traitement antidépresseur. Objectif secondaire : Dégager un profil de patient présentant un risque accru d’effets secondaires aux antidépresseurs. Matériel et méthode : Entre mars 2020 et juillet 2021, 194 inclusions ont été réalisées sur un total de 7 centres. L’évaluation a été faite dans les 6 semaines suivant l’introduction ou la majoration d’un traitement antidépresseur via un questionnaire standardisé. Résultats : objectif principal : La quasi-totalité des patients (97,52%) de notre échantillon ont déclaré au moins un événement indésirable précoce et non grave. 88,14 % % des patients interrogés ont rapporté au moins un EI nouveau et donc apparu depuis la modification médicamenteuse. 42,27 % des patients ont déclaré avoir au moins un EI qui leur était nouveau et intolérable, les plus fréquemment rapportés sont la somnolence et la fatigue (10,82 %), les vertiges (7,22 %), les troubles de l’équilibre (6,70%) et les insomnies (6,70%). Objectif secondaire : La présence d’antécédents somatiques et la polymédication en psychotropes semblent associés de façon plus importante à la déclaration d’EI nouveaux et intolérables que le critère d’Age, de mono ou bithérapie antidépressive et d’instauration ou majoration de l’AD. Conclusion : Plus de 9 patients sur 10 déclarent au moins un EI possiblement imputable aux AD. Plus de 4 patients sur 10 déclarent au moins un EI nouveau et intolérable. Le suivi des EI en intégrants le profil du patient est primordial pour améliorer la qualité de vie liée à la santé des patients.
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