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La maladie de Parkinson, seconde maladie neurodégénérative la plus fréquente dans le monde, est caractérisée par la perte progressive des neurones dopaminergiques de la voie nigro-striée, menant à une déplétion en dopamine dans les structures cibles. La perte de dopamine, principal neurotransmetteur impliqué dans les fonctions motrices, affecte directement les mouvements et contribue aux manifestations cliniques : akinésie, rigidité, tremblement, instabilité posturale, troubles du sommeil, de l’humeur et cognitifs. Cette maladie étant incurable, les traitements agissent sur les symptômes principalement en palliant le manque de dopamine. La propolis, un produit naturel résineux dérivé d’exsudats de plantes récoltés par les abeilles, pourrait agir comme facteur neuroprotecteur. En effet, grâce à sa forte teneur en polyphénols, elle prévient les caractéristiques neurochimiques de la maladie de Parkinson, qui incluent un stress oxydatif, un dysfonctionnement mitochondrial, un état inflammatoire, la présence d’inclusions cellulaires appelées « corps de Lewy », et la mort neuronale par apoptose.