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Médecine
/ 05-10-2022
Scavinner Paul
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Introduction : La fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) est une pathologie courante au sein des services d’urgences. Sa prise en charge consiste en une chirurgie en urgence programmée. La prise en charge de la douleur est primordiale dans l’attente du bloc opératoire. Les patients ayant une FESF sont fréquemment âgés et comorbides. L’antalgie est souvent réalisée avec des paliers 3 avec de multiples risques chez ces patients. L’anesthésie locorégionale (ALR) prend sa place dans ce contexte, principalement avec le bloc iliofascial (BIF). Matériel et méthodes : Réalisation d’une recherche méthodologique dans le cadre d’une revue systématique de la littérature, en utilisant les bases de données Cochranelibrary et Pubmed avec les critères PRISMA comme guides. Résultats : 13 études ont été incluses sur les 31 sélectionnées. Le questionnaire d’enquête de pratique a recueilli un large panel de réponses permettant d’avoir une bonne évaluation des pratiques dans la région Grand Ouest. Elles mettent en évidence l’importance de l’échographie dans la réalisation des BIF. La voie supra inguinale est à privilégier. Le BIF est au moins aussi efficace que l’antalgie standard par pallier 3. Les anesthésiants locaux Le BIF en préhospitalier a théoriquement sa place mais est souvent délaisser pour d’autres antalgiques et devant l’absence d’appareil d’échographie de qualité suffisante pour permettre la réalisation du BIF. Il semblerait que le BIF permette de diminuer les delirium chez les patients âgés (principalement chez les sujets déments chez qui les soignants ont du mal à évaluer la douleur). Conclusion : Cette revue de la littérature a permis de mettre en avant l’importance de l’échographie dans la réalisation des BIF. Le BIF semble trouver sa place dans la stratégie antalgique des FESF. En effet, les résultats des études semblent montrer au minimum une non infériorité du BIF par rapport aux antalgiques usuels. Il est important de souligner que les BIF réalisés dans les études l’étaient avec des repères anatomiques. Les études obtiendraient probablement de meilleurs résultats si elles étaient réalisées avec des BIF échoguidés. Il semblerait que le BIF trouve également sa place dans l’arsenal de la médecine pré hospitalière. Le BIF permettrait également une amélioration du statut cognitif des patients. L’enquête de pratique a permis de mettre en avant des fortes disparités de pratique avec un bon nombre de réponses. Elle montre que le BIF est réalisé en intra hospitalier, avec différents anesthésiants locaux au choix du médecin réalisant l’ALR. Cependant, le BIF est peu réalisé en extra hospitalier, principalement devant la facilité de recours à un autre antalgique. Les urgentistes semblent toujours intéressés par l’apprentissage de ce geste. Il semblerait que le BIF ait encore de l’intérêt dans la médecine d’urgence, mais qu’il faille qu’il évolue avec l’avènement de l’échographie.
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