|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Médecine générale
/ 21-11-2022
Sbai Sahbi
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : Si le suivi de ces patients est initialement principalement hospitalier avec des rendez-vous rapprochés, la fréquence du suivi spécialisé diminue avec le temps et les patients se tournent fréquemment vers les médecins généralistes pour certaines pathologies intercurrentes. Nous nous sommes donc interrogés sur les pratiques de prise en charge des infections des voie aériennes chez les patients transplantés rénaux. Il s’agit d’une problématique régulièrement rencontrée en médecine générale mais chez des patients pouvant être source d’incertitudes du fait d’une immunosuppression. Méthodologie : Pour pouvoir décrire ces pratiques, nous avons réalisé quatre vignettes cliniques à partir de données de la littérature, qui scénarise des infections courantes en pratique de ville : une rhinopharyngite et/ou une sinusite, une bronchite, une angine et une otite. Puis nous avons interrogé des médecins généralistes et des néphrologues français volontaires sur les modalités de prise en charge diagnostique et thérapeutique dans les situations décrites, à la fois pour des patients transplantés et immunocompétents. Le formulaire contenait des questionnaires à choix multiples et son recueil s’est fait en ligne. Résultats : Les résultats ont permis de mettre en évidence des attitudes différentes entre les néphrologues et les médecins généralistes, mais également parmi les généralistes, avec une prise en charge différente des patients transplantés et des patients immunocompétents. Les médecins généralistes réalisent plus d’examens complémentaires et proposent plus de traitements antibiotiques chez le transplanté rénal que chez le patient immunocompétent, avec des attitudes hétérogènes selon l’ancienneté, la zone et le mode d’exercice. Les médecins généralistes proposent moins d’examens complémentaires et plus de traitement antibiotique chez le transplanté rénal que les néphrologues interrogés. Conclusion : Cette étude propose donc un éclairage original sur une problématique rencontrée en médecine de ville et illustre la difficulté qu’il peut y avoir à appliquer des recommandations générales dans le cadre d’une population particulière perçue, a juste titre, comme fragile. Malgré des faiblesses méthodologiques, cette enquête met en lumière une hétérogénéité des pratiques. Ce qui peut témoigner d’un manque de recommandations et de connaissances dans ce domaine qui permettraient de mieux impliquer les médecins généralistes dans le suivi des patients transplantés rénaux.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|