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Dermatologie
/ 10-04-2020
Russo David
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Contexte : Les mélanomes cutanés présentent une charge mutationnelle (CM) moyenne élevée en raison des mutations induites par les rayonnements ultraviolets (UV). La CM est un facteur prédictif de la réponse à l'immunothérapie par anti PD-1 mais n’est malheureusement pas encore technologiquement et financièrement accessible en routine. L'héliodermie étant le résultat d'une exposition répétée et cumulée aux UV, nous avons émis l'hypothèse que les signes d'héliodermie en périphérie du mélanome primitif pourraient être prédictifs de réponse aux anti PD-1. Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective bicentrique incluant 34 patients atteints de mélanomes de stade IV traités par immunothérapie en première ligne. Cinq dermatologues indépendants ont évalué sur photographies, en aveugle, le degré d’héliodermie de chaque patient à l'aide de deux échelles cliniques : l’une descriptive et la seconde photo-analogique (échelle photographique de McKenzie). La fiabilité des échelles cliniques a été statistiquement évaluée par des coefficients de corrélation intra-classes (ICC). Les critères de jugement étaient la survie sans progression (SSP), la survie globale (SG) et le taux de réponse objective (TRO) en fonction du degré d’héliodermie. Résultats : Les échelles cliniques, graduées de 0 à 3, étaient associé à un ICC de 0.68 pour l’échelle descriptive et 0.72 pour l’échelle photo-analogique. La SSP était significativement plus élevée en cas d’héliodermie marquée aussi bien avec l'échelle descriptive HR HR 0.32 (p=0.0003) qu’avec l’échelle photo-analogique HR 0,41 (p=0,0004). La SG était plus élevée en cas d’héliodermie marquée mais la significativité était variable selon l’échelle employée. Le TRO à 3 mois était meilleur en cas d’héliodermie marquée par rapport à une héliodermie faible/nulle, aussi bien avec l'échelle descriptive, 77% vs 24%, qu’avec l'échelle photo-analogique, 61% vs 25%. Conclusion : Notre étude suggère que la détermination fiable de l’héliodermie autour d'un mélanome ou de sa cicatrice peut être utilisée comme biomarqueur clinique prédictif de réponse aux anti PD-1, les grades les plus élevés étant associés à un meilleur taux de réponse et une meilleure survie sans progression.
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