|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Médecine
/ 11-01-2024
Ruelland Hugues
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : L’échographie est un outil qui se développe de plus en plus dans l’exercice médical des médecins français. Cependant un faible nombre de ces actes sont réalisés par des médecins généralistes. De nombreux travaux ont essayé d’identifier les réticences des médecins généralistes à la pratique de l’échographie. En France, la formation à l’échographie accessible aux médecins généralistes s’articule autour de formations publiques et des formations privées. Force est de constater que ces formations ne semblent pas permettre de former tous les médecins généralistes intéressés par la pratique de l’échographie, il serait interessant d’identifier quels sont les freins et les attentes des médecins généralistes sur leur formation à l’échographie ? Méthode : L’étude est qualitative. L’échantillonnage intentionnel via l’application gélule et ciblé sur les médecins généralistes pratiquant l’échographie et localisés dans les départements d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et des Côtes d’Armor, puis par la méthode dite « boule de neige ». Entretiens individuels et semi-dirigés par la rédaction d’un guide d’entretien. Double codage des verbatims via le logiciel N’Vivo, puis analyse thématique des données. Résultats : La difficulté d’accès aux formations, par leurs coûts, localisations ou le nombre de place limité qu’elles proposent. Le contenu de ces formations identifié comme étant trop généraliste, nécessitant de définir un cadre d’exercice précis. La difficulté de trouver des stages de pratique et de collaboration avec les confrères radiologues. Ces entretiens ont permis l’ébauche de pistes d’amélioration de ces formations à l’échographie en prenant en compte les attentes des médecins généralistes interrogés. A savoir des formations adaptées à la pratique des médecins généralistes mais nécessitant de définir au préalable un cadre d’exercice précis du médecin généraliste pratiquant l’échographie, le développement d’un vrai partenariat avec les radiologues en étudiant les réticences ou difficultés de ces derniers à accueillir des médecins généralistes. Des formations dont les places en stage de pratique seront assurées à chaque participant. Des formations universitaires dans l’idéal proposées dès l’internat. Conclusion : Les idées principales qui ressortent de ce travail sont de définir clairement le cadre d’exercice du médecin généraliste pratiquant l’échographie, afin de développer des formations de contenu adapté. De développer un vrai partenariat avec les radiologues afin de proposer à chaque participant des places assu- rées en stage de pratique. De développer une formation sous la direction de l’université, pouvant être proposée aux internes de médecine générale intéressés.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|