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Médecine
/ 23-03-2021
Ruellan Laura
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Introduction : La pandémie de Covid-19 a entraîné un essor rapide de la téléconsultation en France. Afin de comprendre ce phénomène du point de vue des médecins généralistes, des entretiens qualitatifs semi-structurés ont été réalisés avec des médecins généralistes afin d'explorer les différences perçues entre la téléconsultation et la consultation présentielle. Cela a également permis d'explorer les avantages et les limites de la téléconsultation et ses perspectives d'utilisation après la pandémie. Méthode : 16 entretiens individuels semi-dirigés qualitatifs ont été menés de juin à juillet 2020 auprès d’un échantillon raisonné de médecins généralistes français, diversifié sur leur activité de téléconsultation et la prévalence COVID de leur zone d’exercice. Résultats : La plupart des médecins interrogés ont découvert la téléconsultation au moment de la première vague épidémique Covid-19. La téléconsultation a été perçue comme utile en contexte de crise sanitaire pour limiter le risque de contagion et assurer la continuité des soins. Mais ce mode de consultation est resté inaccessible à une partie de la population à cause d’obstacles liés aux conditions de fonctionnement de cette technologie, d’obstacles humains ou encore financiers. La téléconsultation peut être complémentaire à la consultation présentielle mais par l’absence d’examen physique et de « contact humain » présentiel, elle ne permet pas de répondre au même champ diagnostic et de prise en charge globale des patients de médecine générale. Conclusion : Si la téléconsultation diversifie l’offre de soins, elle ne permet pas d’augmenter cette offre en nombre de médecins et consultations disponibles. Elle a été perçue comme adaptée au contexte de crise sanitaire en répondant au besoin médical renforcé par la pandémie, adaptée au rythme de vie des patients et à la valorisation de l’investissement des médecins. Toutefois, l’absence d’examen physique essentiellement ne la rend pas équivalente à une consultation présentielle de médecine générale, et il est parfois nécessaire de la compléter par une consultation présentielle. La téléconsultation semble désormais ancrée dans les pratiques de médecine générale mais la fréquence de son recours hors pandémie est incertaine. Soucieux de la sécurité des patients et des données de santé, les médecins souhaitent avant tout une pratique plus encadrée de la téléconsultation à l’avenir.
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