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médecine générale
/ 21-10-2021
Rouxel Chloé
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Introduction : L’incontinence urinaire est définie selon la terminologie de l’International Continence Society comme une « perte involontaire d’urine par l’urètre ». En France, cette pathologie concernerait 3 millions de femmes. Les personnes atteintes par cette maladie peuvent éprouver des difficultés à en parler ou à consulter pour ce motif, compliquant leur accompagnement par les professionnels de santé. C’est pourquoi nous nous sommes intéressés aux motivations des femmes âgées de 60 ans et plus à consulter un médecin pour incontinence urinaire et à accepter ou non un traitement rééducationnel, médical ou chirurgical. Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, multicentrique, mixte qualitative et quantitative. La partie qualitative repose sur des entretiens individuels semi-dirigés. Un guide d’entretien a été créé. Les thèmes abordés étaient : la présentation de la personne, les représentations et stéréotypes sur l’incontinence urinaire. L’analyse des résultats repose sur les motivations intrinsèques et extrinsèques de Deci et Ryan. La partie quantitative repose sur l’utilisation d’un questionnaire évaluant la qualité de vie liée à l’incontinence urinaire appelé “Contilife”. Résultats : Les motivations à consulter et accepter un traitement pour incontinence urinaire sont en lien avec la volonté de maîtrise du corps (motivation intrinsèque), le souhait d’une amélioration de l’état de santé (motivation extrinsèque auto-déterminée), au souhait d’éviter des sentiments négatifs comme la honte ou la culpabilité (motivation extrinsèque introjectée) et la peur d’une sanction liée à l’aggravation de la maladie ou la peur de la réprobation des autres (motivation extrinsèque externe). Les freins principaux étaient le genre masculin, les phénomènes d’auto-censure, et les types de manœuvres de rééducation. Les leviers principaux étaient la qualité de la relation avec le médecin traitant, le bénéfice attendu du traitement, et la possibilité de consulter et accéder à un traitement dans un centre de recours sans limite de distance. Conclusion : Malgré les stratégies d'adaptation dont font preuve les patientes face à cette maladie tabou, l’amélioration de l’accessibilité à la consultation et à un traitement semble importante devant le nombre de personnes atteintes, le sous-diagnostic probable, et les répercussions importantes en termes de bien-être complet.
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