Introduction : Le « pushing syndrome » serait lié à une perturbation de la représentation spatiale. L’objectif de cette étude est de comparer la perception des axes de référentiels spatiaux chez pas patients pushers par rapport aux non pushers après un AVC droit à la phase subaigue (SSA, LBA, SVV) Matériel et méthode Les troubles de la représentation spatiale peuvent être appréhendés par l’évaluation de la perception du SSA, LBA et SVV. Résultats : 13 patients pushers et 32 non pushers ont été inclus. On retrouve un SSA significativement dévié du côté contralésionnel chez les patients pushers par rapport aux non pushers sans différence significative pour la SVV et le LBA. Un modèle de régression logistique multivarié a montré que la motricité et la sensibilité influençaient la survenue du pushing syndrome. On a retrouvé un lien entre héminégligence et SCP. Discussion : La SSA est déviée du côté contralésionnel chez les pushers de notre étude, confirmant l’implication de la perception du référentiel égocentré. La motricité, la sensibilité influencent la survenue du pushing syndrome. Plusieurs facteurs pourraient s’associer à la perturbation de la représentation spatiale dans le pushing syndrome. Conclusion : On retrouve une déviation contralésionnelle du SSA chez les patients pushers par rapport aux patients non pushers à la phase subaigue d’un AVC droit. D’autres facteurs (motricité, sensibilité) sont associés à la survenue du pushing syndrome.