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Deramtologie
/ 19-10-2017
Rousseau Lisa
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Introduction : L’isotrétinoïne est recommandée dans la prise en charge thérapeutique des acnés sévères nodulo-cystiques récalcitrantes. La question d’un lien entre isotrétinoïne et troubles psychiatriques notamment troubles suicidaires reste débattue. Des mesures de minimisation de ces risques ont été mises en place auprès des prescripteurs de ce traitement. Objectif : L’objectif principal est d’identifier les facteurs de risque associés à une tentative de suicide sous isotrétinoïne et d’analyser les prescriptions d’isotrétinoïne après une tentative de suicide sous isotrétinoïne. Matériel et Méthodes : Etude rétrospective sur base de données médico-administrative : le SNIIRAM couvrant 99% de la population française. La population d’étude était les patients âgés de 10 à 50 ans ayant débuté un traitement par isotrétinoïne entre le 1er janvier 2009 et 31 juillet 2016. Au sein de cette population, nous avons recherché les tentatives de suicide hospitalisées (identifiées par les codes CIM-10 X60 à X84) survenues sous traitement par isotrétinoïne. Nous avons étudié les facteurs associés à une tentative de suicide sous isotrétinoïne et ceux associés à l’arrêt ou la poursuite du traitement après la tentative de suicide hospitalisée : âge, sexe, antécédents psychiatriques dans l’année précédant l’initiation, spécialité du prescripteur initiant l’isotréinoïne et la spécialité pharmaceutique initiée. Résultats : Un total de 443814 patients ont eu une initiation d’une traitement par isotrétinoïne entre 2009 et 2016. L’âge médian était de 20 ans, 55% étaient des hommes et 12,2 % avaient des antécédents psychiatriques incluant 0,1% d’antécédent de tentative de suicide hospitalisée. Parmi eux, 289 patients ont eu une hospitalisation pour tentative de suicide pendant leur traitement par isotrétinoïne. Les facteurs associés au risque de faire une tentative de suicide sous isotrétinoïne étaient : le sexe féminin, un âge inférieur à 25 ans, des antécédents psychiatriques et l’initiation d’isotrétinoïne par un médecin généraliste. Dans les 6 mois suivant la tentative de suicide hospitalisée, 185 sur 289 patients ont eu au moins une délivrance d’isotrétinoïne, considérée comme une poursuite du traitement. La prescription initiale par un médecin généraliste était le seul facteur de risque identifié de poursuite du traitement après une tentative de suicide sous isotrétinoïne. Discussion : L’initiation de l’isotrétinoïne par un médecin généraliste est un facteur associé commun au risque de faire une tentative de suicide sous isotrétinoïne et à la poursuite du traitement après une tentative de suicide sous isotrétinoïne. La tentative de suicide n’a pas changé l’attitude vis à vis de la poursuite de l’isotrétinoïne pour 2/3 des patients.
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