Les papillomavirus humains à haut risque (HPV-HR) sont détectés dans 99% des cancers du col utérin (CCU). A l’inverse, la majorité (~75%) des femmes infectées par un HPV-HR présentent une cytologie normale. La documentation de l’histoire naturelle de l’infection à HPV et de la tumorigenèse a dirigé l’évaluation de marqueurs viraux que sont le génotype, la charge virale, l’intégration, l’expression des transcrits E6/E7, et la méthylation au cours de la progression des lésions utérines, à partir de prélèvements cliniques. Les données de la littérature envisagent la possibilité d’utiliser en dépistage secondaire les informations données par, le génotypage total, les charges virales élevées, les panels de méthylation, et la détection des transcrits E6/E7 des HPV-HR. A ce jour, les travaux portant sur le dépistage du CCU ont fait émerger des biomarqueurs prometteurs, à l’image des tests HPV, qui sont intégrés en première ligne dans les algorithmes de dépistage organisé.