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Dermatologie
/ 18-10-2021
Rolland Marion
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Introduction : Depuis 2018, les patients atteints d’un mélanome de stade III réséqué sont éligibles à un traitement adjuvant. Notre objectif était d’évaluer les opinions et pratiques de prescription. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé en avril et mai 2021 un sondage en ligne parmi les oncodermatologues membres du Groupe de Cancérologie Cutanée (GCC). Résultats : 38 membres du GCC ont répondu à l’enquête. En cas de mélanome muté BRAF, 58% des prescripteurs privilégiaient l’immunothérapie (IT). Pour les stades IIIB à IIID, 65 à 72% choisiraient l’IT pour eux-mêmes. Concernant le stade IIIA avec GS < 1 mm, 32 % des répondeurs ne proposaient pas de traitement adjuvant. Soixante-trois pour cent étaient en désaccord avec la restriction de prescription vis-à-vis du seul critère d’âge supérieur à 80 ans. Le coût des traitements était connu par 84% des répondeurs et n’était pas pris en compte par 81% d’entre eux. En cas de GS positif, le curage était abandonné par 90 % des prescripteurs. Le potentiel impact des traitements sur la fertilité était abordé en consultation par 80% des médecins interrogés et, parmi eux, 63 à 72% proposaient des mesures de préservations de fertilité selon les situations. Discussion : Dans les mélanomes mutés BRAF, une majorité de prescripteurs privilégiait l’IT. Les opinions étaient partagées sur les restrictions de prescription liées au grand âge. Le coût des traitements impactait peu la décision thérapeutique. La fertilité était largement abordée auprès des patients jeunes et des mesures de préservation étaient fréquemment proposées.
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