Le Virus de l’hépatite C (VHC) touche 170 millions de personnes dans le monde. En France environ 220 000 personnes sont atteintes d’une hépatite C chronique. La perte de fonctionnalité hépatique conduit le plus souvent à une transplantation hépatique dans les cas les plus extrêmes. Ces hépatites sont actuellement traitées avec des antiviraux d’action directe, les AAD, ciblant plus précisément les mécanismes de multiplication du virus. J’ai été amené au cours de ma thèse à suivre la cohorte ANRS CO-23 CUPILT du CHU de Rennes, pour étudier les cinétiques de décroissance de la charge virale du VHC au cours d’un traitement par antiviraux d’action directe chez les transplantés hépatiques en récidive de l’infection par le VHC. Ceci dans le but d’identifier des facteurs prédictifs de décroissance de la charge virale lente et d’en estimer un impact. Mon étude a permis de montrer que deux paramètres sont associés à une décroissance de la charge virale lente. Il s’agit d’une charge virale élevée à l’inclusion et du génotype 1a. Par ailleurs cette étude n’a pas permis de mettre en évidence un impact de la cinétique de décroissance virale sur l’efficacité des traitements.