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Médecine générale
/ 09-12-2021
Roland Damien
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Introduction : La prise en charge de la dépression est un enjeu majeur de santé publique. La psychothérapie fait partie des éléments de cette prise en charge. Surtout dans la forme d’expression « mineure » de l’épisode dépressif où les thérapeutiques médicamenteuses n’ont pas leur place. Dès lors nous nous sommes intéressés aux pratiques du médecin traitant sur ce sujet, comment celui-ci conseille et oriente ses patients. Méthode : Nous avons interrogé 154 médecins de 3 départements (Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire et Morbihan). L’idée était de recueillir leur pratique de prise en charge dans le cas d’un 1er épisode dépressif caractérisé mineur. Résultat/Discussion : Il en ressort que peu de médecins pratiquent eux-mêmes une psychothérapie mais la plupart proposent un suivi régulier. Pour évaluer la sévérité de la dépression, l’utilisation d’une échelle de score n’est pas une pratique majoritaire. La psychothérapie de soutien est la psychothérapie la plus conseillée à ce stade. Le conseil d’un professionnel psychologue reposait essentiellement sur des critères plus pragmatiques (proximité géographique, bon retour…). Les 3 principaux obstacles dans l’instauration d’une psychothérapie sont dans l’ordre décroissant d’importance : le non remboursement des consultations des psychologues libéraux, le refus du patient à initier une psychothérapie et l’incapacité de ce dernier à pouvoir suivre une psychothérapie. On décèle également dans le questionnaire l’intérêt que portent les praticiens du Morbihan pour l’expérimentation de la sécurité sociale sur le remboursement des soins psychologiques. Conclusion : Le médecin traitant est un acteur majeur de la prise en charge des patients présentant un épisode dépressif caractérisé. Les médecins interrogés se sentent efficaces dans la gestion de cette pathologie, ils instaurent un suivi particulier pour leurs patients et possèdent des connaissances permettant le conseil et l'orientation en psychothérapie. Ils s’appuient sur le réseau de soin local. Parmi les obstacles identifiés à l'instauration d'une psychothérapie, le premier est le non remboursement. Il fait l'objet d'une expérimentation actuelle de la sécurité sociale, dont les résultats sont attendus en 2023. Les autres obstacles pourraient également être considérés.
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