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Histoire du droit
/ 14-09-2023
Roggero Frédéric
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Rome ne connaissait pas d’équivalent à l’authenticité des actes, mais la question de la certitude des actes privés a animé indirectement les juristes et les législateurs dans leur quête d’un droit juste et équitable. Mûe initialement par le formalisme oral et le pouvoir de la parole, la certitude des actes privé a dû adapter ses contours face à l’apparition de l’écrit juridique, nommé couramment instrumentum. Cohabitants tout d’abord, l’écrit a fini par s’autonomiser pour devenir un moyen de certification à part entière. Le développement de ces diverses formes de certification de la République au Principat a contribué à forger dès le Dominat et pour la première fois, une fides instrumentorum, c’est-à-dire la foi des instruments. À partir des sources littéraire et juridique de la période classique, il a été possible de retracer l’évolution de ces deux systèmes parfois concurrents, parfois complémentaires. Qu’il s’agisse de la force des mots, des témoins ou des représentants de la cité, puis des actes écrits et de leurs rédacteurs, des moyens ont été trouvés par les Romains pour certifier leurs actes privés.
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