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Cancérologie
/ 01-07-2022
Robin Fabien
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L’adénocarcinome canalaire pancréatique (ADCP) et le cholangiocarcinome distal (CCD) constituent un groupe de cancers digestifs très similaires au pronostic sombre. Dans ce travail, nous avons, grâce à une approche transversale (transcriptomique, histologique et plasmatique), tenté de caractériser ces tumeurs et d’identifier des biomarqueurs pronostiques. Par une approche ciblée du microenvironnement tumoral (MT) de l’ADCP nous avons mis en évidence d’importantes altérations au niveau moléculaire. Nous avons notamment identifié, le rôle indépendant du MT dans les processus associés à l’agressivité et la progression du cancer. La protéine Stratifin, dont le gène a été identifié comme up-régulé dans le transcriptome du MT, a été confirmée comme surexprimée au niveau tissulaire dans le MT d’une cohorte monocentrique d’ADCP réséqués. Nous avons démontré que son expression tissulaire était associée de manière significative et indépendante à un mauvais pronostic. Ces résultats ont été confirmés dans une cohorte indépendante histologique multicentrique d’ADCP réséqués avec deux relectures de pathologistes. Au niveau plasmatique nous avons identifié que le caractère sécrété de la Stratifin et nous avons démontré qu’un niveau plasmatique élevé était associé un risque de récidive de l’ADCP. Pour finir nous avons comparé au niveau moléculaire l’ADCP et le CCD. A partir de tumeurs totales, nous avons démontré que le profil transcriptomique du CCD est plus proche de l’ADCP que du reste des tumeur biliaires. Ces résultats soutiennent hypothèse de l’existence d’une entité commune constitué par ces deux cancers. Notre travail apporte nouveau regard sur les tumeurs du carrefour bilio-pancréatique. L’étude du MT de l’ADCP a permet d’identifier un nouveau biomarqueur pronostic qui doit être confirmé dans un travail prospectif.
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Médecine
/ 25-04-2019
Robin Fabien Paul
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But du travail : Le traitement des pseudokystes pancréatiques a largement évolué au cours des 20 dernières années, devenant préférentiellement endoscopique en premier intention malgré l’absence de différence significative avec le traitement chirurgical dans un essai randomisé récent. L’objectif du présent travail était d’évaluer l’impact de l’échec du traitement endoscopique sur les résultats des dérivations kysto-digestives chirurgicales (KD). Méthodes : Etude retrospective multicentrique (Beaujon, Bordeaux, Nantes et Rennes), menée entre Janvier 2000 et Décembre 2012. Les critères de jugement étaient la morbidité grave postopératoire (CG = clavien≥3) et l’échec du traitement définit par une récidive du kyste dans les 12 premiers mois. Tous les facteurs susceptibles d’influer ces 2 paramètres ont été testés en analyse uni- et multivariée si nécessaire. Résultats : Cent dix neuf patients d’âge moyen 52 ans (22-83) ont bénéficié d’une KD au cours de la période d’étude, dont 62 (52,1%) étaient en échec d’un traitement antérieur endoscopique (37,8%) ou radiologique (14,3%). Douze KD (10,1%) étaient réalisées par voie coelioscopique. La mortalité était nulle et la morbidité globale de 30,2% (n=36). Dix huit patients (15,1%) ont présenté une complication grave (CG = clavien≥3) nécessitant dans 3,4% (n=4) une ré-intervention chirurgicale. En analyse multivariée, les facteurs influençant la survenue d’une CG étaient un échec antérieur du traitement endoscopique (OR : 3,04 IC [1,04-9,5] ; p=0,046) ainsi qu’un BMI>20 (OR : 0.22 IC [0.06 – 0.67] ; p=0,01). L’efficacité des KD était de 92,5 % et seule la survenue d’une CG postopératoire était associée à l’échec (p=0,029). Conclusions : La réalisation d’une KD chirurgicale en rescue d’un échec de traitement endoscopique est associée à un risque accru de complications graves postopératoires.
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