La cryopréservation embryonnaire sur le long terme permet au couple de pouvoir optimiser son projet parental. Le perfectionnement des techniques de congélation embryonnaire à travers l’avènement de la vitrification a considérablement augmenté l’issue positive des transferts d’embryons congelés ( TEC ). En 2018 le taux de naissances vivantes des TEC était de 21,9%. Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique au sein du service de BDR-CECOS du CHRU de Brest du 01/01/2017 au 30/09/2020 en s’intéressant aux patientes dont l’âge était inférieur à 38 ans ayant suivi un protocole substitué ( THS ) ou stimulé ( FSH ) et dont l’origine des embryons congelés étaient des fécondation in vitro ou des micro-injections intracytoplasmiques selon les trois premiers cycles de ponction avec comme variable principale le taux de naissances vivantes. Nous avons étudié l’évolution du taux de naissances vivantes selon deux groupes ( Groupe 1 : Durée de stockage ≤ 3 mois ; Groupe 2 : Durée de stockage > 3 mois ). Les différences de recrutement pour chaque variable secondaire choisie ainsi que leurs impacts potentiels sur le taux de naissances vivantes ont été analysés à l’aide d’une régression logistique univariée et multivariée. Nous n’observons pas de différences significatives entre le groupe 1 et 2 sur le taux de naissances vivantes ( respectivement 26.5% vs 23.1% ). À travers les deux régréssions logistiques et les études susmentionnées nous pouvons confirmer que nos deux groupes sont comparables et que les variables secondaires n’influent pas sur notre variable principale. La maîtrise et la surveillance de notre système de vitrification vient confirmer ce postulat. D’après la méta-analyse de Ma et al 2021 , la sécurité d’une durée de stockage prolongée des embryons congelés semble prouvée ce qui confirme le postulat de notre article qui montre une stabilité du taux de naissances vivantes dans le temps à l’issue d’un transfert d’embryon congelé.