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MEDECINE GENERALE
/ 25-06-2024
Riou Alexandre
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Introduction : La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme le plus répandu dans la population européenne, dont la prévalence est de 3%. Un traitement anticoagulant est mis en place pour prévenir le risque d’AVC. Dans la FA non valvulaire, il existe depuis une dizaine d'années un alternative aux Anti Vitamine K (AVK) à savoir les Anticoagulants Oraux Directs (AOD). L’incidence du traitement par AOD pour cette indication est en augmentation constante, cependant l’AOD conserve un surrisque hémorragique dont les patients ne semblent pas au courant et fait l’objet d'événements hémorragiques graves digestifs ou cérébraux. Dans l’optique de développer des compétences de sécurité et que le patient s’adapte aux mieux à son traitement par AOD aux quotidien, le patient devrait bénéficier d’éducation thérapeutique selon la HAS. A travers cette étude il sera exploré les connaissances, le ressenti et les attentes des personnes sous AOD ainsi que la place du médecin traitant dans cet accompagnement. Matériel et méthodes : Une étude qualitative a été menée auprès de 13 personnes sous AOD traitées pour une FA non valvulaire à travers des entretiens semi dirigés. L’analyse des entretiens est basée sur la théorisation ancrée. Résultats : Toutes les personnes de l'étude déclarent bien vivre avec le traitement, cependant un tiers d’entre eux n’ont pas connaissance de l’indication du traitement par AOD : prévenir l’AVC. Il apparaît que l’AOD soit noyé parmi plusieurs médicaments notamment ceux ayant amélioré la qualité de vie des patients. Une seule personne semble avoir acquis des compétences de sécurité quant au risque hémorragique cérébral ou digestif. Ce traitement qui est peu sujet à des réadaptations n’est que très peu discuté avec des professionnels de santé y compris le médecin traitant. De nombreuses propositions sont évoquées par les personnes de l’étude pour pallier ce manque de communication. Conclusion : Le traitement par AOD dans le traitement de la FA non valvulaire semble peu connu par les personnes de l’étude. Le risque hémorragique cérébral et digestif ne font pas l'objet de précautions particulières auprès des patients et ne sont que très peu discutées auprès du médecin traitant. Il semble nécessaire de développer des outils humains ou matériels pour accompagner au mieux le patient dans son traitement au long cours tels que l’intervention de l’IDE ASALEE, l’IPA et le développement de questionnaire annuel.
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