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Medecine
/ 17-12-2020
Ricono Grégoire
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Introduction : L’échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) a pris une part importante dans la démarche diagnostique et thérapeutique du médecin urgentiste moderne. Son utilisation fait maintenant l’objet de recommandations de nos sociétés savantes, encadrant sa pratique et ses indications. Cependant son utilisation reste disparate en fonction des praticiens urgentistes. L’objectif principal de notre étude est de mettre en lumière les freins à la pratique de l’ECMU. Les objectifs secondaires sont de recenser les modalités de formations souhaitées par les praticiens, et de les comparer à celles proposées par les formateurs en ECMU de notre territoire. Matériels et méthodes : C’est une étude descriptive, multicentrique, déclarative, réalisée à partir d’un questionnaire en ligne, concernant l’utilisation de l’ECMU dans les départements d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et des Côtes d’Armor. Ce questionnaire est composé de 29 questions fermées. Les questionnaires ont été distribués du 28 septembre au 08 novembre 2020. Les analyses comparatives ont été réalisées grâce au logiciel Excel ®. Résultats : Le taux de retour de notre questionnaire est de 42%. La limite principale identifiée à la pratique de l’ECMU est le manque de formation. Il semble, à l’inverse, qu’obtenir un diplôme universitaire en échographie clinique est corrélé à une pratique plus régulière. Les praticiens urgentistes souhaitent majoritairement des formations courtes, réalisées à l’échelle locale, sur quelques jours. Les formateurs en ECMU de notre territoire réalisent ce genre de formations, cependant elles concernent plutôt un public d’étudiants du 3ème cycle. Nos formateurs en ECMU sont favorables à la réalisation de formations en ECMU via les CESU bretons pour nos praticiens titulaires. Conclusion : Cette enquête a montré que les praticiens urgentistes de notre territoire sont très intéressés par l’ECMU. Ils déclarent cependant ressentir un manque de formation sur cette pratique. L’idéal serait de proposer aux médecins urgentistes des journées de formation à l’ECMU, courtes, à l’échelle locale. Les CESU bretons sont une structure privilégiée pour ce genre de projet.
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