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MEDECINE
/ 13-06-2022
Renard Thomas
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Introduction : Le port de gants stériles ou non stériles pour la fermeture des plaies aiguës traumatiques non compliquées n’est clairement établie pour la pratique courante. La prise en charge de ce type de plaie est bien codifié pour le lavage, potentielle désinfection et possible prise d'antibiotique mais la stérilité des gestes invasifs de fermeture type suture ou agrafes n’est pas spécifié. La question reste celle d’un risque infectieux potentiellement augmenté lors de l’utilisation de gants non stériles pour la fermeture cutanée ainsi que les caractéristiques de la plaie ou du patient pouvant majorer ce risque. Matériels et méthodes : Réalisation d’une recherche méthodologique dans le cadre d’une revue systématique de la littérature se déroulant du 15/12/2021 au 15/01/2022, en utilisant les bases de données Pubmed et Cochranelibrary, et en étant guidé par les critères PRISMA. Résultats : 16 études ont été incluses sur les 34 études sélectionnées. Il est mis en évidence une absence de différence significative entre les gants stériles ou non stériles pour les plaies aiguës traumatiques simples, les chirurgies mineures cutanées et les extractions dentaires, avc pour la grande majorité des études une exclusion des patients immunodéprimés, diabétiques et initialement sous antibiothérapie. L’étude d’analyse de pratique auprès des urgentistes des services d’urgences de la région Bretagne met en évidence une disparité des avis et des pratiques pour les gants propres ou stériles dans ce type de prise en charge malgré une majorité de réponses en faveur d’une absence de risque infectieux avec l’utilisation gants propres. Conclusion : Cette revue de la littérature, malgré le faible nombre et l’hétérogénéité des études, permet d’être rassurante vis-à-vis de l’utilisation de gants non stériles pour les plaies aiguës traumatiques simples chez les patients immunocompétents. Le port de gants propres reste à modérer dans cette indication pour les patients diabétiques et immunodéprimés du fait de l’exclusion quasi systématique des études présentent
dans ce travail. Ce travail, ainsi que l’analyse de pratique, met bien en évidence la nécessité d’une clarification des recommandations de bonnes pratiques sur la place des gants propres pour les plaies aiguës traumatiques non compliquées en particulier pour les patients diabétiques et immunodéprimés. Cependant les différentes études publiées depuis 20 ans sont rassurantes quant au port de gants propres pour les gestes invasifs de fermeture pour les plaies aiguës simples chez les patients immunocompétents
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