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Médecine générale
/ 19-10-2017
Raynaud Marion
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Contexte : La santé sexuelle fait l’objet d’un programme spécifique de l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 2001. En France, elle est prise en charge par divers acteurs. Le quartier de Villejean à Rennes, péri-urbain et considéré comme prioritaire, est peuplé au tiers par des jeunes, étudiants et personnes d’origine immigrée. Objectif : L’objectif principal de l’étude était de connaître les besoins et les modalités de mise en place d’une consultation du Planning familial à Villejean chez des adultes âgés de 18 à 25 ans, les objectifs secondaires étaient d’évaluer les sources d’information et le recours aux professionnels de santé en matière de sexualité. Méthode : Une étude quantitative par questionnaire auto-administré a été menée de mai à juillet 2017 dans les pharmacies, les structures jeunesses et les rues du quartier. Résultats : 103 questionnaires ont été recueillis et analysés. 68 femmes et 35 hommes ont répondu, deux tiers d’entre eux étaient étudiants, 60% prenaient une contraception et 20% avaient subi des violences sans distinction entre les sexes. 44% des femmes avaient eu recours à la contraception d’urgence. 70% des répondants connaissaient le Planning Familial, les freins à sa fréquentation étaient la non connaissance de son accès libre et des professionnels y exerçant, la distance et le fait de ne pas être à l’aise de s’y rendre. 74% d’entre eux étaient alors favorables à l’implantation d’une consultation sur le quartier ouverte plutôt le mercredi, le vendredi après-midi. 41% des répondants estimaient avoir besoin d’informations en matière de sexualité et vie affective, en particulier sur les thèmes des violences conjugales, du respect et des MST. En dehors des professionnels de santé, les sources d’information privilégiées étaient les amis, les partenaires et les familles, les sites internet spécialisés ne représentaient une ressource que pour 22% d’entre eux. Le médecin généraliste était considéré comme un bon interlocuteur en matière de sexualité par 64% des participants et 37% d’entre eux l’avaient consulté ces douze derniers mois. 40% d’entre eux n’ont consulté aucun professionnel de santé durant les douze derniers mois. Les raisons évoquées étaient : le coût à 39%, la peur du jugement à 39%, le délai d’attente trop long avant un rendez-vous à 37% et l’appréhension d’être examinée à 36%. Conclusion : L’implantation d’une consultation du Planning familial est souhaitée par les trois quarts des répondants de l’étude et semble être une solution qui répondrait aux besoins d’information et de soins en matière de sexualité sur le quartier en lien avec les professionnels déjà présents.
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