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Médecine
/ 18-03-2021
Poissel Priscilla
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INTRODUCTION : Le diabète touche de plus en plus de personnes dans le monde et ce faisant est un enjeu majeur de santé publique. Depuis 2008, les agonistes du récepteur du glucagon-like-peptide 1 (GLP1 RA) ont reçu l’AMM dans le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé par les mesures hygiéno-diététiques et par la metformine. Le médecin généraliste est souvent le premier à instaurer et à optimiser ce traitement. Ce travail de recherche se propose d’analyser l’intégration et les représentations concernant les GLP1RA dans la pratique des médecins généralistes des départements d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan. METHODES : 16 médecins généralistes d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan ont participé à des entretiens semi-dirigés entre février et juillet 2020. RESULTATS : Pour les médecins participants, le suivi du patient diabétique passait à la fois par la surveillance de l’équilibre du diabète, par l’intervention d’un réseau de professionnels de santé et par l’adhésion du patient à la prise en charge. L’intensification thérapeutique intervenait souvent après 6 mois de déséquilibre de la maladie. Dans ce contexte, plusieurs médecins interrogés introduisaient un GLP1RA. Le dulaglutide et le liraglutide étaient les molécules privilégiées pour leurs attraits médicaux. Ceux n’initiant pas de GLP1RA évoquaient principalement une méconnaissance et une méfiance envers ces thérapies mais assuraient leur renouvellement si le diabétologue l’avait introduit. Le doute sur leur iatrogénie, le manque d’actualisation des recommandations, et les conséquences des scandales thérapeutiques dans le diabète étaient des facteurs limitant l’utilisation de ces molécules. L’adhésion du patient au suivi et ses représentations sur la maladie diabétique étaient autant de sources potentielles de frein pour le médecin. DISCUSSION/CONCLUSION : Dans l’adaptation thérapeutique du diabète de type 2, les GLP1RA ne sont que partiellement intégrés dans la pratique des généralistes. Les prises de position des sociétés savantes sont peu connues et le manque d’actualisation des recommandations de la HAS malgré l’arrivée de nouveaux traitements complexifient la prise en charge de la maladie pour les médecins en soins primaires. Favoriser l’adhésion du patient par la décision médicale partagée est un élément indispensable. Il devient primordial de rendre le patient acteur de son suivi, des décisions thérapeutiques à son égard et de sa santé. Former les médecins à l’Education Thérapeutique du Patient et faciliter son accès sur le territoire permettra d’optimiser l’utilisation de l’arsenal thérapeutique anti-diabétique, dont font partie les GLP1RA.
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