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Médecine
/ 22-04-2016
Plésant Axelle
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Contexte. Le profil d’effets indésirables d’un médicament (EIM) n’est pas toujours bien connu lorsque ce dernier est mis sur le marché. Le système de pharmacovigilance a pour objectif, entre autres, de répertorier ces effets, les analyser et réévaluer la balance bénéfice/risque du médicament. Ce système a longtemps reposé sur la déclaration spontanée des professionnels de santé. En France, devant le constat amer de la sous-notification, ces démarches peuvent être effectuées par les patients depuis 2011. Méthode. Une étude descriptive transversale a été réalisée par questionnaire en ligne auto-administré auprès de médecins libéraux installés en Ille et Vilaine afin de recueillir leur point de vue et leur expérience dans le domaine. Résultats. Quatre-vingt une réponses ont été analysées. Peu de praticiens sont informés de possibilité pour les patients de déclarer les EIM : en cause, un manque d’information des médecins et du public. La majorité des praticiens y est favorable tout en souhaitant appuyer ces notifications de leurs expertises médicales. Un retour d’information est demandé, pouvant s’intégrer dans le cadre de la formation médicale continue qui est souvent insuffisante. Conclusion. Si la mise en place de ce dispositif n’a pas permis d’augmenter significativement le taux de notification, il est à promouvoir : les déclarations « médecin » et « patient » diffèrent et peuvent se compléter. La déclaration des EIM doit pouvoir être encouragée, facilitée et simplifiée. Une collaboration médecin/patient semble aussi être nécessaire et acceptable.
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