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Médecine générale
/ 18-10-2022
Pestel Lucie
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Introduction : Le principal frein au développement de l’échographie en médecine générale est le manque de formation, amenant à un manque de pratique et donc d’expérience. Le point de vue des médecins installés a déjà été étudié, la future génération de médecin a quant à elle été peu interrogée à ce sujet. Plusieurs formations à l’échographie existent en France mais aucune n’est proposée à la faculté de Rennes. L’objectif est d’étudier les besoins en formation en échographie en médecine générale à la faculté de Rennes des internes et jeunes médecins non installés, après initiation à cette pratique en stage, afin d’en adapter l’offre. Méthodologie : Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés réalisée auprès de onze internes en médecine générale ou médecins généralistes remplaçants non installés. Le recrutement a été fait de décembre 2021 à avril 2022 par échantillonnage raisonné jusqu’à saturation des données. Analyse des données selon une méthode inductive inspirée de la théorisation ancrée, avec double codage et triangulation des données. Résultats : Les internes et jeunes médecins non installés ont changé leur regard sur la pratique de l’échographie en médecine générale après observation en stage. Ils sont motivés à s’y former après y avoir été initié. Les internes et jeunes médecins non installés suggèrent une initiation précoce au cours du cursus universitaire, commune à tous les internes, puis la proposition d’une formation approfondie diplômante à la faculté de Rennes. Ils mettent en avant le manque d’informations concernant les formations complémentaires, ainsi qu’un cursus très dépendant des stages, limitant le développement de pratiques comme celle de l’échographie au cabinet. Discussion et conclusion : Une approche précoce de l’échographie durant le cursus universitaire permettrait de s’y former avant les contraintes organisationnelles liées à l’installation en cabinet libéral et donc de développer sa pratique. La mise en place d’une formation plus approfondie passerait d’abord par une standardisation des indications de l’échographie en médecine générale, par la définition des champs d’application et des méthodes pédagogiques. Pour cela, un consensus avec les radiologues doit être établi. L’échoscopie semble être un type d’utilisation à privilégier. Cette étude pose la question du rôle des facultés de médecine dans le développement de l’échographie auprès des futurs médecins.
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