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médecine générale
/ 20-09-2022
Penfornis Benoît
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En 2019, la HAS publie une mise a jour des recommandations sur la prise en charge du premier épisode de bronchiolite aigüe chez le nourrisson de moins de 12 mois. Cette mise a jour des recommandations, datant de 2000, étend a l’ambulatoire la non-prescription de kinésithérapie respiratoire. L’argumentaire de ces recommandations est basé sur un avis d’expert, grade AE et donc de faible niveau de preuve et montre de fortes disparités entre experts. La HAS souligne la nécessité de poursuivre la recherche et de mener des études permettant de mesurer l’impact de cette technique, en particulier sur le recours aux hospitalisations. Une partie des kinésithérapeutes est opposée a ces recommandations. Pour eux, le rôle du kinésithérapeute ne s’arrête pas a la simple dispensation de techniques de désencombrement, il ausculte, évalue et réoriente le bébé vers les urgences ou le médecin traitant au besoin. Il rassure et accompagne les parents. L’arrêt de cette prescription va, selon eux, générer un recours massif de parents angoissés aux services d’urgences en période épidémique. A la lumie re de ces nouvelles recommandations, ses ambiguïtés dans un contexte de défiance des kinésithérapeutes, le médecin généraliste doit trancher. L’objet de cette thèse qualitative est de connaitre le ressenti du prescripteur et du kinésithérapeute, de mettre en évidence leurs concordances et leurs divergences de point du vue. Elle permet à la fois de connaître les répercussions concrètes d'une recommandation sur le terrain touchant deux professions : l'une qui prescrit et l'autre qui réalise la prescription mais également de comprendre les répercussions pratiques versus données théoriques au sujet d'une pratique ancrée depuis de nombreuses années dans la prise ne charge de la bronchiolite.
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